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Paris Web 2011

Publié le 24 octobre 2011 par Tetue @tetue
Paris Web 2011

Ami, entends-tu le geek brâmer sur les réseaux ? C'est la saison des grands regroupements ! C'est la saison de #parisweb !
lespacedunmatin

Ça a du être agaçant, cette déferlante de tweets enthousiastes dans votre TL, au point de propulser le hashtag « #parisweb » en première position, en France, deux jours durant, copinant souvent avec le gentil hashtag « #sharethelove » ! Mais Paris Web, c'est vraiment le pays des Bisounours : c'est le Web tel qu'on le rêve, c'est réfléchir ensemble à ce qu'il pourrait être, idéalement, pour repartir ressourcé et construire ce Web meilleur.

#parisweb réveil, éveil, chaleur, douceur, amour, partage, nouveautés, désir, standards, technos, découvertes, rencontres. Merci !
karlpro

Faute de mots suffisants, mon compte-rendu cette année sera essentiellement sous forme d'instantanés, de petites photos live-tweetés via Instagram, ci-dessous. Car ce dont je me souviens de cette édition se résume en un sourire, celui partagé, dans les regards croisés. Trois jours intenses.

L'intervention la plus spectaculaire est celle de Karl Dubost, qui s'est littéralement taillé un short sur scène, me donnant à penser — pour une fois que ce ne sont pas des cuisses féminines qu'on exhibe sur scène ! — que Paris Web est décidément un lieu atypique, qui sait être sérieux et déconnant à la fois, parce que suffisamment divers et accueillant, comme en témoigne la belle mixité du public où s'esbaudissent nerds et geeks mais aussi skingirls et autres filles aux cheveux de feu, pédéblogueurs, DA, juniors et dinosaures aux cheveux de neige, sourds, interprétes, intégristes et trolls velus... Comme un idéal de savoir vivre ensemble, à l'image du Web inventé par Tim Berner Lee.

Le vice à #parisweb ? Un italien parlant anglais traduit en français traduit en lsf avec velotipie #polyglotte
azerttyu

Mais l'intervention qui remporte mon suffrage est le lightning talk — un nouveau format d'intervention, très court, de 4 minutes — de Rudy Rigot et Sophie Taboni : une animation, pertinente et remarquablement explicite, où des gibis s'étalent puis se serrent comme des sardines pour nous montrer par l'exemple l'amusante frénésie des pages à largeurs fixes, à grand renfort de « media queries ». En fait une page Web c'est des divs tenus par des Shadoks :) remarque Fetard fort à propos. Bravo aussi à Thierry Stoer, qui a fait un tabac en dénonçant 42 sites avec mentions légales abusives, refusant les liens entrants sans autorisation (PDLSA), pratique toujours aussi aberrante que persistante.

Selon les confs que tu as choisi, tu peux avoir vu carrément un autre #parisweb que ton voisin. Vivement les vidéos !
mariejulien

Je n'ai pas vu Denise Jacobs et Céline Céline, qui semblent avoir marqué les esprits avec la sagesse du web et l'immédiate inspiration et j'ai hâte de découvrir les vidéos de leurs interventions sur le site officiel qui se mue en site de ressource d'auto-formation, une fois l'événement passé. Hâte aussi de voir Sophie Drouvroy réclamer un vrai sous-titrage. Ça sert aux mal-entendants, mais aussi en environnement bruyant, quand bébé fait la sieste, pour traduire une langue étrangère, etc. On ne cesse de le répéter : l'accessibilité profite à tous et toutes, pas seulement aux personnes handicapées ! Mais l'idée ne passe toujours pas et on continue de faire du design avant-vente et des audits en bout de chaîne, quand il est trop tard, faisant passer l'expert pour un méchant censeur, alors que ça devrait être porté par toute l'équipe, en agilité, dès le début car on ne corrige pas en matière d'accessibilité, on conçoit accessible. Face à un décideur sceptique, remplacez le terme “Accessibilité” par “Qualité” et “Utilisateurs” par “Google” : effet garantie conseille alors Denis Boudreau. Bref : SEO, mobilité et accessibilité : même combat !

Et le surlendemain, j'ai repris le travail : retour à la triste réalité, celle d'un Web à œillères, partiellement censuré, où les slides et vidéos ne sont pas consultables : « Access Denied »...

Voir en ligne : http://www.paris-web.fr

J'y étais aussi : 2010, 2009, 2008, 2007, 2006.

Comme d'habitude, les photos de l'événement, les supports de conférences et les vidéos des présentations sont rendus publics progressivement, avec la liste des comptes-rendus, sur le site dédié paris-web.fr, où il est toujours possible de consulter les éditions précédentes. Retrouvez aussi les comptes twitter des personnes présentes.

Lire en particulier :


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