On a tous en nous quelque chose d’une cavalière, de cette allure corsetée, fougueuse, intrépide. Un rêve nourri au grand galop d’amazones, mais oui, vous savez, celles qui se cabrent, en claquant une cravache d’un geste sec, sur la croupe alezane d’un pur-sang avec des airs défiants et les cheveux au vent ; genre Angélique Marquise des anges (un peu daté !) ou Charlotte, l’exquise dompteuse d’équidés.
Bon, si vous n’avez pas le panti moulant, si vous n’avez pas le cheval, si vous n’avez pas les éperons, il vous reste la veste Victoire, petits passepoils raffinés de rouge ou de noir à la boutonnière, poches plaquées sur les hanches, gros boutons , taille marquée, imprimé Prince de Galles (grand ami des bêtes à crinières) délavé de rouge… Bref, de l’idéal féminin, martial, pour avancer magistralement dans la vie, la tête haute, la chute de reins électrisée sur un scooter par exemple, ça peut aussi marcher, surtout les 4 chevaux.