Etrange épidémie de renoncements à droite. Après l’abandon précoce de Borloo, Morin et Boutin, forts en critiques du président-candidat, ont donc renoncé à leurs ambitions pour soutenir le candidat-président, chef du parti unique d’une droite réduite à la portion congrue … (plus bas, vidéo du candidat UMP)
Pour arriver à ses fins, Sarkozy emploierait avec ses alliés et ses partenaires les mêmes méthodes qu’avec les Français : tension, pression, intimidation, humiliation …
Christine Boutin qui avait annoncé qu’elle emploierait une « bombe atomique » si elle ne parvenait pas à se présenter. Ce fut un pétard mouillé, un retournement de veste des plus artistiques car elle s’est finalement sagement rangée derrière Sarkozy. Elle réinvente ainsi complètement le concept de dissuasion nucléaire.
Hervé Morin a lui aussi déclaré forfait, lui qui se disait capable d’aller “au bout” aura été vaincu par les pressions qui s’exerçaient sur les maires de son camp pour qu’il ne rassemble pas les 500 parrainages nécessaires à sa candidature !
Le plus étrange, au-delà la piètre image de la politique qu’ils montrent, est l’empressement à soutenir le chef de l’UMP. Ils n’avaient pourtant l’un et l’autre pas retenu leurs coups pour critiquer durement le bilan et le comportement de Sarkozy. Sans doute se sont-il cru libres ? Aujourd’hui, ils se déjugent.
Christine Boutin dénonçait tout récemment l’abandon des exclus et l’instrumentalisation du débat sur l’immigration par le gouvernement. Dans un livre entier, Hervé Morin enjoignait le président d’« arrêter de mépriser les Français ». Il disait même : « Il n’a jamais réussi à se glisser dans l’amidon de sa fonction, et, au fil des ans, il a construit une représentation du pouvoir à son image. Brutale, outrée, parfois indécente. »
Fichtre ! avec un retour aux vieilles recettes de cuisine électorale, la Droite française a donc abordé les échéances de 2012 avec une fébrilité et des menaces des plus spectaculaires. Avec un slogan à l’envers d’un quinquennat qui a affaibli la France et une affiche vide comme son bilan, la Droite cumule les handicaps …
A l’opposé, François Hollande trace son sillon dans le respect de ses partenaires comme de ses adversaires, conscient que la présidentielle est avant tout un rendez-vous avec les Français.
C’est l’histoire d’un président qui était (enfin) candidat …
La déclaration par PartiSocialiste
Un candidat qui a échoué, on continue ou on change ?
Un candidat sortant qui a échoué, on continue ou…
Un candidat qui divise, on continue ou on change ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble