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ces discours pourris sur l’assistanat, ça suffit comme ça !

Publié le 17 février 2012 par Mister Gdec

ces discours pourris sur l’assistanat, ça suffit comme ça !Il est bon de rappeler certaines évidences bien concrètes à ceux qui agitent le torchon dégueulasse de l’assistanat pour satisfaire quelques aigris et autres ramollos de la cervelle. Ces mêmes gens bien propres sur eux qui, alors qu’ils vivent dans la soie et le canard bien gras, prétendent parler au nom d’un peuple fantasmé qui serait voué à un vote au ras des pâquerettes géraniums devraient essayer de tenter de (sur)vivre avec 470 euros par mois… Après, on en reparlera, de leurs discours  à la con sur un phénomène qu’ils ne connaissent pas autrement que par des préjugés et des on-dit, alors qu’ils n’ont même pas été foutu de procurer du travail à tous ceux qui en réclament et se désespèrent de n’en point trouver… Ras le bol de ces jean-foutre méprisables qui ne savent même pas de quoi ils parlent… Mais le font tout de même avec l’assurance et les certitudes que leur procurent un porte-feuilles bien garni et de quoi manger pendant plusieurs mois sur le dos…   Place au peuple, bordel ! Place au peuple !

 [… ] laisser croire que la France est un pays d’assistés est peut être porteur électoralement, notamment du côté de l’extrême droite, mais ce n’est pas la réalité. ”Surfer sur cette thématique de la lutte contre l’assistanat offre une réassurance morale à l’électorat traditionnellement conservateur et permet à la droite d’envoyer des signes aux strates fragilisées de l’électorat salarié, dont le vote est plus fluctuant entre les extrêmes”, explique Nicolas Duvoux, maître de conférence en sociologie à l’université Paris Descartes. La France a un système de protection sociale très généreux, mais c’est un système basé sur l’assurance : le salarié cotise donc a le droit de bénéficier d’une assurance maladie, chômage et vieillesse de qualité. “En revanche, la solidarité nationale, c’est-à-dire la protection sociale pour ceux qui ne sont pas assurés, qui ne cotisent pas — les bénéficiaires de minima sociaux — est extrêmement faible“, souligne Olivier Ferrand, président du think tank socialiste Terra Nova.

Le RSA socle, ex-RMI, c’est 470 euros par mois (hors “forfait logement”). Depuis 1988, sa revalorisation est uniquement indexée sur l’inflation. Ce qui signifie que depuis vingt ans, ce minimum vital diminue année après année en comparaison du revenu médian de la population. En 1990, le RMI équivalait à 60% du revenu médian, c’est-à-dire l’équivalent du seuil de pauvreté. Aujourd’hui, le RSA ne représente plus que 40% du revenu médian. Sur les 600 milliards d’euros dépensés chaque année par la protection sociale, 590 milliards reviennent aux assurés, seule une dizaine de milliards finance la solidarité nationale

 Merci à l’excellent site actuchômage d’avoir sélectionné pour nous cet article de L’Expansion.

PS. :  je viens de tomber sur cet article de Rue89 qui me semble complèter utilement le sujet duquel on cause ici… Sur le pourquoi il ne faut pas prendre le peuple pour des cons.


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