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François Hollande sur TF1 : «le candidat sortant est l’homme de la crise. Moi, je dois être le président de la sortie de crise»

Publié le 17 février 2012 par Letombe

François Hollande a développé ses engagements jeudi sur le plateau du Journal de 20 heures de TF1. Il est revenu sur les cinq ans écoulés, emprunt d'«une brutalité, une forme de méchanceté ; une perte de considération, une absence de respect» et a rappelé ses propositions pour redresser la France.

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Banques

Aujourd'hui «des banquiers, qui n’ont pas voulu financer l’économie, qui ont fait de la spéculation, sont en situation d’imposer aux États leurs règles ?», «Je ne le veux pas». «Mais en même temps, nous avons besoin de banques quand elles financent l’économie ! D’où ma proposition, une banque publique d’investissement, des fonds régionaux qui permettront d’aller vers les PME qui attendent des crédits pour se développer» a-t-il indiqué.

Croissance

Le candidat à la présidence de la République a exposé ses solutions pour trouver de la croissance : «il faudra agir au plan européen – c’est le sens de ma proposition sur la négociation du traité – et il faudra agir en France. En permettant que l’épargne puisse aller vers l’investissement. D’où ma proposition d’un livret d’épargne pour que les Français qui placent leurs économies sachent bien que cet argent-là va aller vers les entreprises qui en ont besoin» a-t-il notamment expliqué.

Droit de vote des étrangers

Sur le droit de vote des étrangers, François Hollande a rappelé son engagement :«Ceux qui sont depuis longtemps en France, qui payent leurs impôts locaux, ne sont pas des citoyens, ce sont des résidents. Donc ils ne pourront voter qu’aux élections municipales et rien d’autre. Et ils ne peuvent pas devenir maires ou adjoints».

Jeunesse, éducation

«j’ai dit douze mille (postes) par an pour les personnels de l’école parce que moi, mon projet, c’est la jeunesse» a-t-il rappellé. Dans une situation de crise il faut faire « le choix de l’éducation et de la jeunesse». «Je ferai donc cette réforme nécessaire avec ce qui suivra, notamment les rythmes scolaires, l’accompagnement par les enseignants des élèves les plus en difficulté, la lutte contre l’échec scolaire». « Combien ça coûte ? Cinq cents millions d’euros ! À la fin du quinquennat, 2,5 milliards. 2,5 milliards, c’est exactement l’allègement que Nicolas SARKOZY a accordé sur les grandes fortunes pour la dernière année de son mandat» a-t-il pointé.

Et de préciser : «il y a trois administrations qui seront prioritaires : l’éducation, la police – et donc la gendarmerie – et également la justice. Ces trois administrations auront donc non seulement un remplacement des effectifs partant à la retraite, mais des créations de postes. On redéploiera les effectifs et on créera un certain nombre de postes dans la police et dans la gendarmerie et dans la justice».

Transition énergétique

Pour 2025 «il s’agit de réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % pour la production d’électricité» a-t-il développé. «Parce que nous devons faire monter les énergies renouvelables. C’est un gisement d’emploi, d’activité. Parce que nous devons avoir des centrales les plus sûres possibles. Parce que nous devons aussi économiser l’énergie». «Donc ce que je propose c’est un grand plan industriel pour le nucléaire, une nouvelle génération, mais aussi un grand plan pour les énergies renouvelables. Et un effort d’économie d’énergie» a-t-il précisé.

Travail

«Mais la valeur « travail » où en est-elle ? Quand il y a eu un million de chômeurs supplémentaires depuis cinq ans». «Où est la valeur « travail » quand celui qui a commencé tôt sa carrière professionnelle, à dix-huit ans, est obligé d’attendre soixante-deux ans pour partir à la retraite ?», «Quand les revenus du capital sont moins imposés sur le plan fiscal que les revenus du travail ?». «Moi je suis pour la valeur « travail ». C'est-à-dire que, quand je fais une proposition pour qu’il y ait plus d’emplois d’avenir, c'est-à-dire des emplois jeunes ; quand je dis « le contrat de génération ».

«Voilà ce que je veux. C’est qu’il y ait plus de Français au travail et une France qui se redresse et qui croit en elle. Je veux redonner confiance aux Français. Nous sommes un grand pays. Nous sommes une grande nation. Nous méritons mieux que ce qui a été fait depuis cinq ans» a-t-il conclu.

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