Magazine Bourse

Le CAC 40 clôture en hausse de 1,4%

Publié le 18 février 2012 par Actubourse

Le CAC 40 a progressé de plus de 1% à 3.438 points, en hausse de 1,33% en clôture ce vendredi dans une ambiance animée par les nombreuses publications de sociétés. Les statistiques positives outre-Atlantique ont aussi permis à Wall Street de grimper très fortement hier soir et en Europe, la situation en Grèce semblant une nouvelle fois en phase de se débloquer... (Finance Plus, édité par lerevenu.com)

Le marché obligataire européen a connu d'ailleurs une accalmie en cette fin de semaine, les coûts d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne diminuant assez nettement, resserrant leur écart avec ceux de l'Allemagne.

 

ECO ET DEVISES

L'indice des prix à la consommation aux États-Unis pour janvier 2012 a progressé de 0,2% en comparaison du mois antérieur, avec ou hors alimentation et énergie. Le consensus était de +0,3% avec ou sans l'alimentaire et l'énergie. En décembre 2011, les prix à la consommation étaient ressortis pratiquement stables.

L'indice des indicateurs avancés américains du Conference Board publié ce vendredi est ressorti en hausse de 0,4% pour janvier 2012 à 94,9, contre +0,6% de consensus et après +0,5% en décembre (révisé de +0,4%). Il s'agit d'une 4ème progression consécutive de l'indice, reflétant la solidité des composantes. Les améliorations des indicateurs financiers et de crédit ont soutenu l'indice en janvier, avec la hausse de la semaine moyenne de travail dans le segment manufacturier. Les prévisions des consommateurs sur le plan économique demeurent toutefois pessimistes.

Les récentes données reflètent une économie ayant débuté l'année 2012 sur une note positive, d'après l'économiste Ken Goldstein, qui voit même une possible reprise au printemps et durant l'été.
L'euro campe au-dessus des 1,31/$ entre banques.


VALEURS EN HAUSSE

* Euler Hermes : remonte de 12%, au lendemain de la publication de solides comptes annuels. Le réassureur a en effet annoncé au titre de son exercice 2011 un chiffre d'affaires historique de 2,275 Milliards d'euros, en augmentation de 5,9% par rapport à 2010 (+6,4% à taux de change constant).
Les primes ont augmenté de 6,8%, portées par un bon niveau de rétention du portefeuille commercial, une production nouvelle dynamique et par la croissance du chiffre d'affaires des assurés, précise la firme. Le ratio combiné net est resté bas, à 70,0% pour l'exercice 2011. En outre, le Groupe affiche un très bon résultat opérationnel courant, à 471,7 Millions d'euros, au même niveau que celui de 2010. Le résultat net augmente de 12,2% à 330,3 ME. Euler Hermes est ainsi en mesure de proposer le versement d'un dividende de 4,40 euros par action, en hausse de 10% par rapport à l'an dernier. Le management considère que l'environnement macroéconomique reste "instable", ce qui pourrait induire une hausse des défaillances dans la plupart des marchés européens. Cependant, Euler Hermes a mis à profit ces dernières années pour revoir sa politique tarifaire, ses outils de gestion du risque et pour se réorganiser. Ces mesures devraient ainsi permettre à Euler Hermes d'atténuer les effets du ralentissement économique à venir et de réaliser à nouveau une solide performance financière en 2012...

* Lafarge bondit de 8%, le groupe était en pertes sur le 4ème trimestre, ce qui a empêché le cimentier d'atteindre les anticipations des analystes en terme de bénéfice net sur l'exercice 2011. La faute à 285 Millions d'Euros de charges de dépréciations sur certains actifs, dont une partie en Grèce. Hormis cet accroc, qui est purement comptable et ne pèsera donc pas sur la trésorerie, les chiffres sont plutôt meilleurs que prévu. Sur l'exercice entier, cela se traduit par un chiffre d'affaires de 15,284 MdsE, en croissance de 3% en données publiées et de 5% en comparable, pour un EBITDA de 3,217 MdsE (-8% en publié, -6% en comparable) et un résultat opérationnel courant de 2,179 MdsE (-9%, en publié comme en comparable). Le bénéfice net part du groupe ressort à 593 ME, en retrait de -28%, pour une génération de cash-flow libre en baisse de -31% à 1,208 MdE. Les analystes anticipaient en moyenne 15,15 MdsE de chiffre d'affaires, pour 3,1 MdsE d'EBITDA et un bénéfice net ajusté de 695 ME. Les chiffres présentés ce matin sont ajusté des activités plâtres cédées ou en cours de cession. Côté bilan, la dette nette a reculé de -14% à 11,974 MdsE. Les investissements ont été limités à 1,2 MdE l'année dernière, contre 1,3 MdE en 2010. Cette année, ils ne devraient pas dépasser 800 ME. Après 2,2 MdsE de cessions l'année dernière, le groupe devrait bénéficier d'environ 1 MdE de désinvestissements cette année. A fin 2011, il disposait de 4 MdsE de lignes de crédit non-tirées, d'une échéance moyenne de 2,2 ans, ainsi que de 3,2 MdsE de disponibilités. Lafarge rappelle que sa dette n'est assortie d'aucune condition particulière ("covenant"). Le dividende sera réduit à 0,50 Euro par action,

* Bongrain : +7%, suivi de Eiffage (+6%) et Faurecia

* Saint Gobain gagne 6%. Les résultats 2011 sont proches des attentes des analystes, même si certains éléments non-récurrents sont venus peser sur le bénéfice net. Le groupe a dégagé 42,11 Milliards d'Euros de revenus annuels, en croissance de 5%, pour un résultat d'exploitation de 3,44 MdsE (+10,4%) et un bénéfice net courant de 1,736 MdE (+30%), c'est-à-dire hors plus ou moins-values de cessions, dépréciations d'actifs et provisions non récurrentes significatives. Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,28 MdE (+13,7%). Le consensus s'établissait à 42 MdsE de chiffre d'affaires pour 3,36 MdsE de résultat d'exploitation et un bénéfice net de 1,64 MdE. La société signale également que son autofinancement libre ressort à 1,41 MdE avant impact fiscal des plus et moins-values de cessions et dépréciations d'actifs, au-delà de l'objectif de début d'année (1,3 MdE). La dette nette est en progression de 12,9% du fait des investissements industriels notamment, et atteint 8,1 MdsE. Elle représente 44% des fonds propres, contre 39% un an avant. Le ratio de couverture de la dette par l'EBITDA s'établit à 1,6 fois contre 1,5 fois un an avant. La direction, qui propose un dividende de 1,24 Euro en numéraire (+8%), reste prudente pour 2012 au vu du contexte macroéconomique. "Nous visons une croissance interne modérée, principalement tirée par l'augmentation des prix de vente nécessaire pour répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l'énergie, ainsi qu'une bonne résistance de notre résultat d'exploitation et de notre rentabilité", a ainsi commenté le président Pierre-André de Chalendar. La croissance interne sera avant tout alimentée par les hausses de prix. Saint Gobain envisage aussi un "autofinancement élevé" et une stabilisation à 2 MdsE des investissements industriels (à environ 2 MdsE).

* Saft s'adjuge 5,8%. Le chiffre d'affaires annuel se monte en 2011 à 628,7 Millions d'Euros. Hors produit de redevance non récurrent de 7,4 ME enregistré dans le cadre de l'accord conclu avec Johnson Controls, il progresse de 7,1% à taux de change constants et de 5,1% à taux de change courants. L'EBITDA publié est en progression de 1,5% à 110 ME, soit une marge de 17,5% du chiffre d'affaires (18,3% en 2010). Retraité du produit non récurrent, il s'établit à 102,6 ME, soit 16,5% du chiffre d'affaires. Le consensus anticipait en moyenne un chiffre d'affaires annuel de 621,25 ME, pour un EBITDA de 107,9 ME. Saft dégage un résultat net de 75 ME, dont 23,9 ME de résultat net dû à la sortie de Johnson Controls-Saft. Le bénéfice net par action est de 2,98 Euros (1,46 Euro en 2010), dont 0,96 Euro au titre des activités arrêtées. Grâce à la forte génération de trésorerie de ses activités et au produit de 145 M$ résultant de la cession de sa participation dans Johnson Controls-Saft, le Groupe termine l'année avec une trésorerie importante de 267,2 ME, qui lui donne toute la flexibilité nécessaire afin de profiter d'opportunités futures. En raison de son excellente situation financière, Saft proposera à l'Assemblée générale des actionnaires la distribution d'un dividende ordinaire en augmentation, à 0,72 Euro par action, ainsi qu'un dividende exceptionnel de 1 Euro par action. Malgré les incertitudes sur la croissance de nombreuses économies en 2012, le groupe prévoit une progression continue de ses activités et marchés traditionnels et une contribution significative de Jacksonville. Le chiffre d'affaires global devrait progresser au minimum de 5% à taux de change constants en 2012. Saft anticipe une marge d'EBITDA de l'ordre de 16,5-17%.

* Alcatel-Lucent : reprend 5% avec Wendel et Valeo

 

....

 

http://www.lerevenu.com/en-direct-de-la-bourse/analyses-et-conseils/la-seance-du-jour/201103100091635/le-cac-40-cloture-en-hausse-de-14.html


Retour à La Une de Logo Paperblog