Se balader au-dessuss de la ville, comme ça, doucement, rasant les toits, survolant les piétons, caressé par une brise légère qui vous propulse en une sorte de cheminement d'Icare. A tire d'aile, léger, tel un oiseau lymphatique qui se laisse planer en regardant le monde de sa sérénité ailée. Douce ivresse bercée d'un vertige apprivoisé que cette promenade qui sinue à portée de maisons. Musarder dans le ciel, regardant la ville en dessous, d'un mirador ondulant et ouaté, quel plaisir divin ! Tutoyer les immeubles en de savoureux loopings sous le regard mi étonné, mi amusé des passants. L'homme-oiseau, c'est un rêve, encore. Voler !
Pour les parapentistes, il existe un endroit idéal, dans les Alpes de Haute Provence, où on peut décoller et atterrir au même endroit en ayant fait, parmi les sommets environnants, une course de quelques heures. C'est à Sauze du Lac. On y suit du regard ces parapentes multicolores comme autant de cerfs volants grâciles qui dessinent de délicieuse courbes dans l'air azuré des montagnes provençales.