L’international italien fait débat quelques semaines après ses débuts convaincants au Parc contre Evian. Calme, à l’aise avec le jeu face à lui, il a pêché dans la vitesse contre Montpellier et Belhanda a gagné le duel.
Personne ne pourra remettre en cause le très joli pied gauche de Motta, son intelligence de jeu et sa faculté à jouer court malgré le pressing. Il a clairement montré sa facilité depuis son arrivée. Ancelotti en a fait sa pierre angulaire et s’il y a bien un joueur du milieu qui ne sortira que sur blessure ou suspension, ce sera lui.
Motta a tout de même, et sans avoir eu à montrer quoi que ce soit à ses coéquipiers, mis sur la touche Chantôme et Matuidi et obligé Bodmer a changé de poste une nouvelle fois. Pour quel rendement aujourd’hui ?
Le chantier des côtés
Finalement très neutre contre Montpellier dans un match où son duel avec Belhanda était attendu, l’international italien a encore du chemin à faire pour trouver sa pleine mesure. Celle qui lui avait permis de ne jamais sortir de l’équipe de Mourinho lors du triplé de l’Inter. En difficulté lorsqu’il a, certes rarement, eu à se retourner ou à donner de la vitesse, Motta doit faire plus vite dans ses transmissions. Sa qualité de passe l’y autorise largement notamment dans son orientation sur les côtés où Maxwell semble parfois attendre une à deux secondes avant de recevoir. Le temps de voir son ailier revenir et fermer l’opportunité.
C’est d’ailleurs aussi par ces côtés que Paris pourra trouver davantage de solutions offensives. Nene, Menez, Pastore et même Bodmer sont tous des joueurs axiaux ou souhaitant l’être. Le système de l’arbre de Noel accentuant ses traits, Paris aura vraiment besoin d’un Motta plus incisif dans ses passes pour créer des décalages.
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