Au fond de mon cœur,
jaillit la tempête
Elle ravage et saccage
le tourbillon de nos oublis
laissant aucune place
A cette étrange sensation de ne
plus exister.
Les larmes perles noires
de tes yeux cherchent
en vain la lumière qui
jadis t’éblouissait
Rien n’est dit, tout est fait
pesé, balancé, fouillé,
jeté, emballé, torturé
noué, pulvérisé, jugé !
Place au nouveau délire et que
Tourne le ménage et que
tourne la vie.
La douleur envahit mon esprit
de ta colère, ton courroux
Ce désarroi qui m’a placé bien bas
Misère, misère
tu es devenue mère
Je me relèverai, croies-moi et
Crierai par-dessus les toits
Que telle fut ta faute,
tel fut ton orgueil
à me transpercer, à me balayer
à m’enfouir sous les décombres
de la mort !
AURORE-2012