Seulement, depuis ce bon Karl, la donne du jeu a changé : plus de travail ou travail précaire même pour le prolétaire. Alors sur quoi, sur qui compter . Sur la solidarité ? Jamais les Restaus du coeur n'ont été aussi, bondés de SDF, de retraités, de chômeurs en fin de droit exlus des statistiques. Comment ne pas souligner le paradoxe : le chômage est tombé à 7,5% et la France n'a jamais eu autant de pauvres.
l'ultra libéralisme ultra-mondialisé laisse sur la touche une partie de la population mondiale dont un pan entier des Américains. La France d'en bas et la France d'en haut ça ne vous rappelle pas une certaine lutte des classes ?. Et bien nous y sommes presque avec une popérisation de la classe moyenne et l'enrichissement de une classe supérieure toujours plus riche.
Les prolétaires de tous pays, ils n'ont jamais été aussi désunis dans une économie mondialisée . Prolétaires de l'Ouest dépouillés de leur travail par les délocalisations vers l'Est, prolétaires de l'Est sous-payés pour enrichir l'Ouest, prolétaires chinois ou indiens sur-exploités pour simplement vivre.La dictature du prolétariat fut une utopie. Elle a laissé la place à la dictature du profit. Les pauvres du temps de Marx sont toujours les mêmes. L'histoire n'est-elle pas un perpétuel recommencement ?
