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Dimanche 12 février à 11 h, certains aspects moins connus d'illustres composieurs espagnols étaient à l'honneur dans la salle Bertalan Székely de l'Opéra de Budapest. Musica e Parole avec l'orchestre de chambre de la Société de philharmonie. Au programme, de Falla, Granados et Arriaga, ce dernier rtainement moins connu. Juan Crisóstomo Jacobo Antonio de Arriaga y Balzola est né le 27 janvier 1806 à Bilbao, soit 50 ans après Mozart, d'où ses deux premiers prénoms dont le gratifia son organiste de père. Le jeune compositeur qui devait mourir de tuberculose à Paris le 17 janvier 1826 fut d'ailleurs qualifié de Mozart espagnol. Le quatuor à cordes qu'il nous fut donné d'entendre ne saurait contredire ce surnom.
Manuel de Falla y Matheu, né à Cadix le 23 novembre 1876 et mort à Alta Gracia au centre de l'Argentine le 14 novembre 1946 où il s'était installé en 1939, n'est pas que le compositeur de El amor brujo ou El tricornio, L'Amour sorcier ou le Tricorne. Dans sa très abondante production, Psyche pour voix, flûte, harpe et trio à cordes composé en 1924 sur un texte de Georges Jean-Aubry, fut créé le 9 février 1925 au Palais de la musique de Barcelone. Il transpose la scène mythologique du texte original au Peinador de la Reina à l'Alhambra et situe l"action au début du XVIIIe siècle. De Falla s'en expliquait d'ailleurs, "Me souvenant que Philippe V et sa femme Elisabeth Farnèse avaient fréquenté le Palais de l'Alhambra jusqu'en 1730, j'ai imaginé, en composant cette Psyché, un petit concert de cour qui aurait lieu dans ce boudoir de la Reine situé dans una haute tour, d'où l'on a vue splendide".
Quant à Enrique Granados y Campiña né le 27 juillet 1867, à Lérida en Catalogne, son nom est attaché à Goyescas, suite pour piano écrite en 1911 et à l'opéra éponyme qu'il en tira en 1915. C'est d'ailleurs en revenant de la première de cette oeuvre qui avait eu lieu au Metropolitan opera de New York qu'il trouva la mort à bord du Sussex qui fut torpillé par un sous-marin allemand entre Folkestone et Dieppe, le 24 mars 1916. Comme il a écrit peu de musique de chambre, il était intéressant de découvrir son Trio pour violon, violoncelle et piano, op. 50 daté de de 1894 et fortement influencé par la musique française, il avait séjourné à Paris à la fin des années 1880 et été en relation avec Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel, Paul Dukas, Vincent d'Indy, Camille Saint-Saëns.
Le claveciniste, organiste et pianiste János Sebestyén est mort le 4 février. Il était né le 2 mars 1931 à Budapest. Il étudia à l’académie Franz Liszt de Budapest avant d'y devenir professeur en 1970 et y ouvrir la première classe de clavecin. Il avait donné des récitals dans le monde entier et aussi animé de nombreuses émissions pour la radio. János Sebestyén avait enregistré plus de 80 titres de disques, des musiques de Bach, Haendel, Hasse, Mozart, Carvalho, Pasquini, Hindemith aussi bien que Frank Martin. Il avait également écrit une biographie de Miklós Rózsa, Stories From My Life, en 1980. Ainsi que Those Radio Years, en 1995, une histoire de la radio hongroise à laquelle il avait longtemps collaboré
Le 6 mars prochain, Iván Fischer qui en est d'ailleurs un habitué, sera à l'Arsenal de Metz dans le département français de la Moselle. Il y dirigera son Orchestre du Festival de Budapest pour la symphonie n° 7 en mi majeur d'Anton Bruckner et la Cantate BWV 105 de Johann Sebastian Bach. Cette dernière sera interprétée par la soprano Eszter Wierdl, la mezzo-soprano Atala Schöck, le ténor Zoltán Megyesi et la basse Peter Harvey. La magnifique salle de l'Arsenal située dans un bâtiment militaire du XIXe siècle, a été créée en 1989 par le célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill à qui l'on doit aussi entre autres réalisations le quartier Antigone à Montpellier.
Le pianiste Alexis Weissenberg est décédé le 8 janvier dernier dans sa résience de Lugano dans le canton suisse du Tessin. Le célèbre interprète de Bach et Rachmaninov était né à Sofia en 1929. Ayant commencé très jeune le piano, il donne rapidement des récitals dans de nombreux pays et reçoit des prix prestigieux avant de débuter à Carnegie Hall sous la baguette de George Szell, né György Széll, qui dirigeait alors l’Orchestre Philharmonique de New York et celle d'Eugène Ormandy, Jenő Blau, à la tête de l'Orchestre de Philadelphie ; deux illustres chefs nés à Budapest qui ont fait la réputation de plusieurs grands orchestres américains. Zsa Zsa Gabor, survivante des trois soeurs Gábor, Magda et Eva qui ont elles aussi fait une carrière américaine dans le spectacle, a célébré ces jours derniers son 95e anniversaire. Elle est née en effet le 6 février 1917 à Budapest, sous le nom de Sári Gábor. Une grande réception, plus de cent personnes, était organisée par son "jeune" mari Frédéric von Anhalt âgé de 68 ans, dans leur villa de Bel Air, un des quartiers plutôt huppés de Los Angeles où l'ancien président Ronald Reagan a passé sa retraite de 1989 à sa mort en 2004. L'actrice était alitée, elle a multiplié les accidents de santé depuis une dizaine d'années et ces derniers mois a été amputée de la jambe droite. Elle participa à une trentaine de films, parmi lesquels on remarquera "Moulin Rouge" de John Huston en 1952 où elle interprétait le rôle de Jane Avril; "L'Ennemi public numéro un" d'Henri Verneuil en 1953 où elle avait Fernandel pour partenaire ou "La Soif du mal" d'Orson Welles en 1958. Mais elle est surtout connue pour ses ennuis à répétition avec la justice, la finance et surtout ses neuf mariages qui ont eu l'avantage de lui inspirer une série d'aphorismes réjouissants "Un homme amoureux n'est pas tout à fait complet aussi longtemps qu'il n'est pas marié. Après il est terminé"; "Vous ne connaissez jamais vraiment un homme avant d’en avoir divorcé"; "Le pire, c'est de se marier par amour et de découvrir que son mari n'a pas d'argent". Quand on lui demandait combien de maris il y avait eu dans sa vie, elle répondait "Vous voulez dire, en dehors des miens?"... Le consulat général de Hongrie à Los Angeles a adressé ses vœux les plus sincères à Zsa Zsa Gabor à l'occasion de cet anniversaire et lui a souhaité de vivre encore de très nombreuses années. Quant à son dernier mari Frédéric von Anhalt, c'est son septième mariage. Il était né en réalité Hans Robert Lichtenberg et avait été adopté en 1980 par la Princesse Marie-Auguste d'Anhalt qui avait épousé en 1916 Joachim Franz Humbert Prince de Prusse, le plus jeune fils de l'empereur Guillaume II. C'est ce que l'on peut déduire de l'initiative de la Magyar Nemzeti Bank, Banque centrale hongroise, qui depuis quatre ans, recycle les billets usagés en briquettes de chauffage qui sont utilisées par les institutions sociales s'occupant des plus déshérités du pays. Leur valeur calorifique est élevée. "Nos recherches ont montré que les propriétés de chauffage de ces briquettes fabriquées à partir de billets de banque déchiquetés sont similaires à celles de la lignite", explique Barnabás Ferenczi, directeur du centre de logistique de la MNB. Chaque année, la MNB retire de la circulation environ un quart de l'ensemble des billets trop usés et en imprime un montant équivalent pour les remplacer. "Cela équivaut à quelque 200 milliards de forints", quelque 800 millions d'euros, ou 40 à 50 tonnes de briquettes par an, poursuit Ferenczi. Pour Krisztina Haraszti, directrice de la Fondation des autistes de Miskolc, Miskolc, chef-lieu du département de Borsod-Abaúj-Zemplén au nord-est de la Hongrie "C'est un acte de charité très utile, une aide très importante pour notre fondation, car nous pouvons épargner une partie de nos dépenses de chauffage grâce à ces briquettes". Un camion en provenance du centre de logistique de la MNB, a livré ces jours-ci environ quatre tonnes de briquettes dans ce centre choisi cette année, avec l'Association des enfants handicapés de Vésztö (sud-est), pour se chauffer tout l'hiver aux "forints", nom de la devise hongroise. Depuis septembre dernier, la MNB livre sa cargaison une fois par mois et compte le faire jusqu'en mars. Si par hasard vous vous l'étiez déjà vainement posée, sachez que des scientifiques de Hongrie et de Suède viennent de mettre fin à vos intrrogations. Ils ont en effet découvert une explication aux rayures blanches et noires si caractéristiques de la robe du zèbre. D'après eux, elles apportent à l'équidé une meilleure protection contre les insectes qui sucent le sang. Sous la direction de Susanne Akesson, professeur d'écologie animale de l'université de Lund en Suède, ces chercheurs ont publié les résultats de leurs recherches dans le "Journal of Experimental Biology". Ces rayures agitent depuis mongtemps le monde scientifique. Au début, on croyait qu'elles protégeaient l'animal contre les prédateurs. En 1979, Jeffrey Waage suggérait que ce pelage le protégerait des insectes sans qu'aucune théorie ne vienne étayer cette hypoyhèse. Les scientifiques hongrois et suédois ont réalisé des expériences visant à déterminer comment les insectes réagissaient devant les ryures. De nombreux tests ont été effectués dans un élevage de chevaux en Hongrie, avec des espèces noires, grises, blanches et à rayures. Ils eurent la suprise de voir que les insectes ne privilégiaient pas spécialement les spécimens ces dernières. "Nous concluons que les zèbres ont développé une peau qui attire moins les insectes suceurs de sang", écrivent les chercheurs. Les insectes suceurs sont nuisibles aux animaux, en partie parce qu'ils transmettent des maladies. Du 8 au 28 février, George Cukor est à l'affiche à l’Institut de l’image d'Aix en Provence, cette salle de cinéma classée art et essai, est située à la Cité du Livre de la ville. Créé en 1985, l’Institut de l’image propose périodiquement des programmes de cycles thématiques ou de rétrospectives, films classiques, étrangers ou d’avant-garde. Pendant une vingtaine de jours, l'on peut voir ou revoir une série de ces délicieuses productions hollywoodiennes du grand réalisateur George Dewey Cukor, né le 7 juillet 1899 à New York, de parents juifs hongrois immigrés. Huit films sont offerts à l'intérêt du public, "Holiday", en 1938 avec Katharine Hepburn, Cary Grant; "The women" (Femmes), en 1939 avec Norma Shearer, Joan Crawford, Rosalind Russel, Paulette Goddard, Joan Fontaine; "The Philadelphia Story" (Indiscrétions), en 1940 avec Katharine Hepburn, Cary Grant, James Stewart; "A Woman’s Face" (Il était une fois), en 1941 avec Joan Crawford, Melvyn Douglas, Conrad Veidt; "Two-Faced Woman" (La femme aux deux visages), en 1941 avec Greta Garbo, Melvyn Douglas, ce fut d'ailleurs le dernier film de la mythique Suédoise; "Gaslight" (Hantise) en 1944 avec Joseph Cotten, Ingrid Bergman, Charles Boyer; "Adam’s Rib" (Madame porte la culotte), en 1949 avec Katharine Hepburn, Spencer Tracy; "A Star is born" (Une étoile est née), en 1954 avec Judy Garland, James Mason.
Il y a quelques semaines nous évoquions Angelina Jolie qui était passée derrière la caméra pour filmer une histoire d'amour sur fond de guerre en Bosnie. Le projet de "In the Land of Blood and Honey" (Au pays du sang et du miel), avait suscité des controverses dans ce pays et finalement avait été tourné en 2010 à Budapest avec un budget de 13 millions de dollars. Il avait été projeté en exclusivité à Sarajevo du 22 au 28 décembre dernier et il faut signaler que l'ensemble des spectateurs avaient reconnu l'"objectivité" et la "sincérité" du film, même si certaines associations de victimes serbes n'étaient pas tout à fait d'accord. On en connaît le sujet, la relation amoureuse entre une jeune femme musulmane et un Serbe se retrouvant dans des camps opposés après l'éclatement du conflit. En tant que militaire, lui est chargé de la surveiller dans le lieu où elle est détenue. Pour son premier film de réalisatrice, elle en est aussi scénariste et coproductrice, Angelina Jolie n'a travaillé qu'avec des acteurs de l'ex-Yougoslavie, Bosniens, Serbes et Croates, et le film a été tourné dans ces langues et parallèlement en anglais. Angelina Jolie qui est par ailleurs ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies depuis dix ans, a présenté son film le 11 février au Festival de Berlin en séance spéciale. Ce film de 2 h 7 sortira en France et en Belgique le 29 février, il était sorti aux États-Unis le 23 décembre dernier. Auteur-compositeur-interprète français, Georges Chelon, médiatiquement silencieux, mais pas inacti... (1.42 Mo) Musiques - Un anniversaire qui ne pouvait passer inaperçu - L'argent est sans odeur mais non san... (758.38 Ko)
Manuel de Falla y Matheu, né à Cadix le 23 novembre 1876 et mort à Alta Gracia au centre de l'Argentine le 14 novembre 1946 où il s'était installé en 1939, n'est pas que le compositeur de El amor brujo ou El tricornio, L'Amour sorcier ou le Tricorne. Dans sa très abondante production, Psyche pour voix, flûte, harpe et trio à cordes composé en 1924 sur un texte de Georges Jean-Aubry, fut créé le 9 février 1925 au Palais de la musique de Barcelone. Il transpose la scène mythologique du texte original au Peinador de la Reina à l'Alhambra et situe l"action au début du XVIIIe siècle. De Falla s'en expliquait d'ailleurs, "Me souvenant que Philippe V et sa femme Elisabeth Farnèse avaient fréquenté le Palais de l'Alhambra jusqu'en 1730, j'ai imaginé, en composant cette Psyché, un petit concert de cour qui aurait lieu dans ce boudoir de la Reine situé dans una haute tour, d'où l'on a vue splendide".
Quant à Enrique Granados y Campiña né le 27 juillet 1867, à Lérida en Catalogne, son nom est attaché à Goyescas, suite pour piano écrite en 1911 et à l'opéra éponyme qu'il en tira en 1915. C'est d'ailleurs en revenant de la première de cette oeuvre qui avait eu lieu au Metropolitan opera de New York qu'il trouva la mort à bord du Sussex qui fut torpillé par un sous-marin allemand entre Folkestone et Dieppe, le 24 mars 1916. Comme il a écrit peu de musique de chambre, il était intéressant de découvrir son Trio pour violon, violoncelle et piano, op. 50 daté de de 1894 et fortement influencé par la musique française, il avait séjourné à Paris à la fin des années 1880 et été en relation avec Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel, Paul Dukas, Vincent d'Indy, Camille Saint-Saëns.
Le claveciniste, organiste et pianiste János Sebestyén est mort le 4 février. Il était né le 2 mars 1931 à Budapest. Il étudia à l’académie Franz Liszt de Budapest avant d'y devenir professeur en 1970 et y ouvrir la première classe de clavecin. Il avait donné des récitals dans le monde entier et aussi animé de nombreuses émissions pour la radio. János Sebestyén avait enregistré plus de 80 titres de disques, des musiques de Bach, Haendel, Hasse, Mozart, Carvalho, Pasquini, Hindemith aussi bien que Frank Martin. Il avait également écrit une biographie de Miklós Rózsa, Stories From My Life, en 1980. Ainsi que Those Radio Years, en 1995, une histoire de la radio hongroise à laquelle il avait longtemps collaboré
Le 6 mars prochain, Iván Fischer qui en est d'ailleurs un habitué, sera à l'Arsenal de Metz dans le département français de la Moselle. Il y dirigera son Orchestre du Festival de Budapest pour la symphonie n° 7 en mi majeur d'Anton Bruckner et la Cantate BWV 105 de Johann Sebastian Bach. Cette dernière sera interprétée par la soprano Eszter Wierdl, la mezzo-soprano Atala Schöck, le ténor Zoltán Megyesi et la basse Peter Harvey. La magnifique salle de l'Arsenal située dans un bâtiment militaire du XIXe siècle, a été créée en 1989 par le célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill à qui l'on doit aussi entre autres réalisations le quartier Antigone à Montpellier.
Le pianiste Alexis Weissenberg est décédé le 8 janvier dernier dans sa résience de Lugano dans le canton suisse du Tessin. Le célèbre interprète de Bach et Rachmaninov était né à Sofia en 1929. Ayant commencé très jeune le piano, il donne rapidement des récitals dans de nombreux pays et reçoit des prix prestigieux avant de débuter à Carnegie Hall sous la baguette de George Szell, né György Széll, qui dirigeait alors l’Orchestre Philharmonique de New York et celle d'Eugène Ormandy, Jenő Blau, à la tête de l'Orchestre de Philadelphie ; deux illustres chefs nés à Budapest qui ont fait la réputation de plusieurs grands orchestres américains. Zsa Zsa Gabor, survivante des trois soeurs Gábor, Magda et Eva qui ont elles aussi fait une carrière américaine dans le spectacle, a célébré ces jours derniers son 95e anniversaire. Elle est née en effet le 6 février 1917 à Budapest, sous le nom de Sári Gábor. Une grande réception, plus de cent personnes, était organisée par son "jeune" mari Frédéric von Anhalt âgé de 68 ans, dans leur villa de Bel Air, un des quartiers plutôt huppés de Los Angeles où l'ancien président Ronald Reagan a passé sa retraite de 1989 à sa mort en 2004. L'actrice était alitée, elle a multiplié les accidents de santé depuis une dizaine d'années et ces derniers mois a été amputée de la jambe droite. Elle participa à une trentaine de films, parmi lesquels on remarquera "Moulin Rouge" de John Huston en 1952 où elle interprétait le rôle de Jane Avril; "L'Ennemi public numéro un" d'Henri Verneuil en 1953 où elle avait Fernandel pour partenaire ou "La Soif du mal" d'Orson Welles en 1958. Mais elle est surtout connue pour ses ennuis à répétition avec la justice, la finance et surtout ses neuf mariages qui ont eu l'avantage de lui inspirer une série d'aphorismes réjouissants "Un homme amoureux n'est pas tout à fait complet aussi longtemps qu'il n'est pas marié. Après il est terminé"; "Vous ne connaissez jamais vraiment un homme avant d’en avoir divorcé"; "Le pire, c'est de se marier par amour et de découvrir que son mari n'a pas d'argent". Quand on lui demandait combien de maris il y avait eu dans sa vie, elle répondait "Vous voulez dire, en dehors des miens?"... Le consulat général de Hongrie à Los Angeles a adressé ses vœux les plus sincères à Zsa Zsa Gabor à l'occasion de cet anniversaire et lui a souhaité de vivre encore de très nombreuses années. Quant à son dernier mari Frédéric von Anhalt, c'est son septième mariage. Il était né en réalité Hans Robert Lichtenberg et avait été adopté en 1980 par la Princesse Marie-Auguste d'Anhalt qui avait épousé en 1916 Joachim Franz Humbert Prince de Prusse, le plus jeune fils de l'empereur Guillaume II. C'est ce que l'on peut déduire de l'initiative de la Magyar Nemzeti Bank, Banque centrale hongroise, qui depuis quatre ans, recycle les billets usagés en briquettes de chauffage qui sont utilisées par les institutions sociales s'occupant des plus déshérités du pays. Leur valeur calorifique est élevée. "Nos recherches ont montré que les propriétés de chauffage de ces briquettes fabriquées à partir de billets de banque déchiquetés sont similaires à celles de la lignite", explique Barnabás Ferenczi, directeur du centre de logistique de la MNB. Chaque année, la MNB retire de la circulation environ un quart de l'ensemble des billets trop usés et en imprime un montant équivalent pour les remplacer. "Cela équivaut à quelque 200 milliards de forints", quelque 800 millions d'euros, ou 40 à 50 tonnes de briquettes par an, poursuit Ferenczi. Pour Krisztina Haraszti, directrice de la Fondation des autistes de Miskolc, Miskolc, chef-lieu du département de Borsod-Abaúj-Zemplén au nord-est de la Hongrie "C'est un acte de charité très utile, une aide très importante pour notre fondation, car nous pouvons épargner une partie de nos dépenses de chauffage grâce à ces briquettes". Un camion en provenance du centre de logistique de la MNB, a livré ces jours-ci environ quatre tonnes de briquettes dans ce centre choisi cette année, avec l'Association des enfants handicapés de Vésztö (sud-est), pour se chauffer tout l'hiver aux "forints", nom de la devise hongroise. Depuis septembre dernier, la MNB livre sa cargaison une fois par mois et compte le faire jusqu'en mars. Si par hasard vous vous l'étiez déjà vainement posée, sachez que des scientifiques de Hongrie et de Suède viennent de mettre fin à vos intrrogations. Ils ont en effet découvert une explication aux rayures blanches et noires si caractéristiques de la robe du zèbre. D'après eux, elles apportent à l'équidé une meilleure protection contre les insectes qui sucent le sang. Sous la direction de Susanne Akesson, professeur d'écologie animale de l'université de Lund en Suède, ces chercheurs ont publié les résultats de leurs recherches dans le "Journal of Experimental Biology". Ces rayures agitent depuis mongtemps le monde scientifique. Au début, on croyait qu'elles protégeaient l'animal contre les prédateurs. En 1979, Jeffrey Waage suggérait que ce pelage le protégerait des insectes sans qu'aucune théorie ne vienne étayer cette hypoyhèse. Les scientifiques hongrois et suédois ont réalisé des expériences visant à déterminer comment les insectes réagissaient devant les ryures. De nombreux tests ont été effectués dans un élevage de chevaux en Hongrie, avec des espèces noires, grises, blanches et à rayures. Ils eurent la suprise de voir que les insectes ne privilégiaient pas spécialement les spécimens ces dernières. "Nous concluons que les zèbres ont développé une peau qui attire moins les insectes suceurs de sang", écrivent les chercheurs. Les insectes suceurs sont nuisibles aux animaux, en partie parce qu'ils transmettent des maladies. Du 8 au 28 février, George Cukor est à l'affiche à l’Institut de l’image d'Aix en Provence, cette salle de cinéma classée art et essai, est située à la Cité du Livre de la ville. Créé en 1985, l’Institut de l’image propose périodiquement des programmes de cycles thématiques ou de rétrospectives, films classiques, étrangers ou d’avant-garde. Pendant une vingtaine de jours, l'on peut voir ou revoir une série de ces délicieuses productions hollywoodiennes du grand réalisateur George Dewey Cukor, né le 7 juillet 1899 à New York, de parents juifs hongrois immigrés. Huit films sont offerts à l'intérêt du public, "Holiday", en 1938 avec Katharine Hepburn, Cary Grant; "The women" (Femmes), en 1939 avec Norma Shearer, Joan Crawford, Rosalind Russel, Paulette Goddard, Joan Fontaine; "The Philadelphia Story" (Indiscrétions), en 1940 avec Katharine Hepburn, Cary Grant, James Stewart; "A Woman’s Face" (Il était une fois), en 1941 avec Joan Crawford, Melvyn Douglas, Conrad Veidt; "Two-Faced Woman" (La femme aux deux visages), en 1941 avec Greta Garbo, Melvyn Douglas, ce fut d'ailleurs le dernier film de la mythique Suédoise; "Gaslight" (Hantise) en 1944 avec Joseph Cotten, Ingrid Bergman, Charles Boyer; "Adam’s Rib" (Madame porte la culotte), en 1949 avec Katharine Hepburn, Spencer Tracy; "A Star is born" (Une étoile est née), en 1954 avec Judy Garland, James Mason.
Il y a quelques semaines nous évoquions Angelina Jolie qui était passée derrière la caméra pour filmer une histoire d'amour sur fond de guerre en Bosnie. Le projet de "In the Land of Blood and Honey" (Au pays du sang et du miel), avait suscité des controverses dans ce pays et finalement avait été tourné en 2010 à Budapest avec un budget de 13 millions de dollars. Il avait été projeté en exclusivité à Sarajevo du 22 au 28 décembre dernier et il faut signaler que l'ensemble des spectateurs avaient reconnu l'"objectivité" et la "sincérité" du film, même si certaines associations de victimes serbes n'étaient pas tout à fait d'accord. On en connaît le sujet, la relation amoureuse entre une jeune femme musulmane et un Serbe se retrouvant dans des camps opposés après l'éclatement du conflit. En tant que militaire, lui est chargé de la surveiller dans le lieu où elle est détenue. Pour son premier film de réalisatrice, elle en est aussi scénariste et coproductrice, Angelina Jolie n'a travaillé qu'avec des acteurs de l'ex-Yougoslavie, Bosniens, Serbes et Croates, et le film a été tourné dans ces langues et parallèlement en anglais. Angelina Jolie qui est par ailleurs ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies depuis dix ans, a présenté son film le 11 février au Festival de Berlin en séance spéciale. Ce film de 2 h 7 sortira en France et en Belgique le 29 février, il était sorti aux États-Unis le 23 décembre dernier. Auteur-compositeur-interprète français, Georges Chelon, médiatiquement silencieux, mais pas inacti... (1.42 Mo) Musiques - Un anniversaire qui ne pouvait passer inaperçu - L'argent est sans odeur mais non san... (758.38 Ko)
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