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Critiques Séries : Glee. Saison 3. Episode 14. On My Way.

Publié le 22 février 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Glee / / Saison 3. Episode 14. On My Way.

Qu’attendez-vous du futur ? Telle est la question que la série pose aux personnages durant cet épisode. Quinn ce sera réussir à être première de sa classe à Yale, Finn redorer le blason de son père en s’engageant dans l’armée, Rachel se marier et réussir sa carrière, … Il y a pas mal de choses très intéressantes qui sont dites durant cette ronde qui fait suite à un des deux évènements choquant de l’épisode… Mais je vais y revenir après. En premier, parlons des choix musicaux de la série. On débute avec « Cough Syrup » de Young the Giant reprise par Blaine. La mise en scène est très sobre, puisque Blaine est dans l’auditorium April Rhodes pour chanter cette chanson à son petit ami, Kurt. Une belle déclaration d’amour évidemment. Les couleurs sont belles, tout est bien. Et Blaine était sympa pour une fois, et sa voix toujours au top (car oui, sa voix, rien à redire de toute façon à ce sujet). En fait, quand Blaine ne fait pas des grimaces de constipé, c’est très cool. Le parallèle est fait avec quelque chose de beaucoup moins drôle qui arrive à Karofsky. J’y reviendrai dessus plus bas. Très belle première chanson donc. Evidemment, les autres chansons ne sont que des chansons des Regionals.

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Et la sélection commence avec deux chansons des Warblers. Ce sera dans premier temps « Stand » de Lenny Kravitz, assez moyenne. La mise en scène des Warblers est toujours la même, les chorégraphies également. Pas de grande innovation. Trop de standing tue le standing. Et on enchaine alors sur « Glad You Came » de The Wanted en hommage à Karofsky et afin que tout le monde fasse une petite donation pour la fondation Born this Way de Lady Gaga (quelle référence tout de même !). On enchaine sur The Golden Globlets, un groupe de chants classiques mais très joli dont en entendra que quelques notes. Mais bon, si Glee voulait nous passer le CD des Prêtres en fond, je pense que j’aurais choisi « chapitre suivant » sur mon lecteur DVD. Et enfin les New Directions qui ont droit à 3 chansons (si ça c’est pas équitable quand même). Mis à part le fait qu’ils ont droit à de la splendide fumée sur la scène pour leur mash up « Fly / I Believe I Can Fly », reprise des chansons respectives de Nicki Minaj et R. Kelly, l’ensemble ici était correct. Je n’aime pas le mash up, car je le trouve tout bonnement raté, mais avec les images tout passe bien mieux en fait.

On enchaîne avec l’excellente « Stronger » de Kelly Clarkson reprise par les Troubletones chantant pour New Directions (au moins les scénaristes n’ont pas eu Alzheimer sur le fait qu’ils avaient promis aux Troubletones d’avoir un titre à elles si jamais elles revenaient chez les New Directions). Chorégraphie énergique, reprise sympathique, voilà qui mettait donc dans l’ambiance et la joie, et la bonne humeur également. Et enfin, Rachel termine avec son solo qui fait gagné tout le monde sur « Here’s to Us », une chanson qui m’a beaucoup touché quand je l’avais écouté avant de voir l’épisode. Une reprise de Halestorm. Cette chanson c’était pour ses pères et pour Finn. D’ailleurs, petite coquine, Rachel va en profiter pour se passer la main entre les seins alors qu’elle regarde son amoureux. Si ça c’est pas marrant. Mais niveau musical, je suis pas sûr que c’était le meilleur épisode de compétition. Celui de la fin de saison 1 était tout de même excellent… J’avais adoré je m’en souviens encore comme si c’était hier. Bref, passons maintenant aux petites histoires de l’épisode. Roberto Aguirre Sacasa, à qui l’on doit déjà le meilleur épisode de la saison (et un des meilleurs de la série par la même occasion) signait ici son second mandat de scénariste.

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Bonne idée en soit car il va trouver le temps en 45 minutes, entrecouper d’une bonne vingtaine de minutes musicales de développer quelques bonnes intrigues. Peut être un peu trop vite mais bon, ce n’était pas non plus comme si j’aurais voulu que le tout traine aussi longtemps que le bébé de Quinn par exemple. Tout d’abord nous nous attardons sur le cas de Sue qui est devenue encore plus fleur bleuet qu’une gentiane en crépon. Elle est enceinte et alors qu’elle doit avoir le crépi aussi frais qu’un bulot dégorgé au soleil depuis plusieurs jours, elle va se confier à Quinn à ce sujet. Quinn qui va d’ailleurs demander à redevenir Cheerios (et Sue va accepter car Quinn veut faire quelque chose de son année et gagner le championnat de Cheerios. Elle veut finir l’année en beauté avec les deux clubs du lycée qui l’ont rendue heureuse). Sue est donc aussi molle qu’un nougat, et aussi intéressante qu’un chewing-gum passé de goût. Car oui, c’est ce qu’est devenue Jane Lynch dans la série. J’attends qu’elle pète les plombs moi, qu’elle balance des chaises, des objets de musculation, qu’elle dise des trucs drôles. Mais rien. Elle est aussi statique qu’un bâtonnet de poisson Findus.

Donc Dave. On se souvient dans l’épisode précédent de la St Valentin que l’un des élèves de sa classe l’avait vu rejoindre Kurt pour lui avouer ses sentiments, sans succès. Sauf que maintenant à l’école il est traité de « tapette », de même que sur les réseaux sociaux. Le seul truc que je trouve dommage avec cette partie de l’épisode c’est que le tout est géré en … 3 minutes chrono et donc le temps de la chanson alors que cela aurait mérité un épisode entier et un cliffangher : Karofsky est-il mort ou pas ? Mais il est vrai que deux cliff de cette envergure cela aurait fait beaucoup trop. Du coup, la scène était très touchante, beaucoup trop mais le passage à la suite est bien trop abrupte. Ce qui permet de prendre en compte le tout c’est que l’épisode va distiller au fur et à mesure des moments intéressants. C’est ça que j’ai aimé dans cet épisode au fond. Le suicide reste quelque chose de bouleversant en soit. Karofsky ne peut donc pas revenir dans son ancienne école et Kurt qui se confie à David était une scène pertinente qui apporte un petit plus à l’épisode, non négligeable. Ainsi, l’épisode permet donc de développer quelque chose d’intéressant, juste de façon trop rapide.

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Mais tout ne s’arrête évidemment pas à là. En fait, il fallait redoubler d’efforts pour éviter à l’épisode le côté prévisible des Regionals car on sait quel en sera la fin au fond. On sait qu’ils vont tout gagner (il serait temps de toute façon). Donc l’épisode redouble d’efforts et avec simplicité aussi. Will nous raconte aussi une histoire de sa vie où il a failli mettre fin à ses jours parce qu’il… avait triché. Il ne voulait pas voir la déception dans le regard de son père et du coup, avait tenté de mettre fin à ses jours. Il se rend alors compte qu’il n’aurait pas rencontré Emma et les New Directions s’il avait fait ça. Il ne regrette pas d’avoir surmonté cette épreuve. Par ailleurs, c’est aussi le moment du mariage tant attendu de Finn et Rachel. Ils ne veulent pas attendre, ils veulent faire ça maintenant ou jamais. Sauf que Hiram n’est toujours d’accord et le petit plan qu’il monte avec LeRoy, Burt et Carole était exquis j’ai adoré. De plus, quelque chose de sympathique dans les airs avec le côté « Mes Meilleures Amies » de la robe de Rachel alliée au rose des robes des demoiselles d’honneur. Là aussi c’est un peu bâclé mais d’un autre côté c’était la logique.

En effet, cette petite histoire permet de lancer le cliffangher final de l’épisode : Quinn est en retard pour le mariage et tout le monde l’attend. Elle ne fait pas attention et hop… une voiture percute sa voiture à elle et fin de l’épisode. Au final, ce nouvel épisode de Glee était très émotionnel. Beaucoup avait été prévenu du fait qu’il serait choquant et qu’il fallait s’attendre à des choses bien plus percutantes, sauf que voilà, j’ai trouvé l’épisode assez juste, malgré quelques défauts de fabrications comme l’inutilité totale de l’intrigue autour des photos de Finn tout nu avec montage photoshop de la part de Sebastian, ou encore le flashback avec David et Sebastian. En fait, tout ce qui était avec Sebastian dans l’épisode sentait pas trop bon, bien qu’il ait rendu les Warblers beaucoup plus potable. Ainsi, Glee nous sert un épisode qui n’a rien de la soupe que la série peut parfois servir, mais il n’est pas non plus un chef d’œuvre. Juste un très bon épisode avec ses défauts mais quand on connait Glee on sait qu’il faut faire avec. Je n’ai jamais vu ne Glee une série propre et parfaite comme peut l’être SMASH, mais bourrée d’incohérences et divertissante à souhait.

Note : 8/10. En bref, un sympathique épisode de Glee avec les ingrédients et le cliffangher choc du siècle.


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