Vous avez entendu, la dénomination "mademoiselle" va être enlevée des formulaires administratifs. J'avoue ne pas avoir trop compris le déchainement des passions autour du débat "est-ce vraiment utile de se battre pour la suppression du mademoiselle alors qu'il y a des combats beaucoup plus importants". De mon point de vue, en ce qui concerne l'égalité il n'y a pas de petits combats et si c'est un pas de plus vers la parité, je suis pour. De plus, le "mademoiselle" n'ayant aucun caractère légal autant le supprimer (même si ça ne fait pas plaisir à Alix Girod de l'Ain).
En parlant de parité, je connaissais le plafond de verre qui touche les femmes n'arrivant pas à accéder à des postes à responsabilités. Cette semaine, j'ai lu des articles de chercheurs américains en psychologie sociale. Ils mettent en lumière un autre mécanisme : la falaise de verre.
Ce mécanisme est mis en place notamment dans des entreprises en crise. Les femmes sont de plus en plus reconnues pour leurs qualités managériales notamment dans des situations de crise. Ainsi, lorsque la situation va très mal, on laisse accéder les femmes à des postes à responsabilités. Si elles s'en sortent, ça permet de les conforter mais dans le cas contraire (ce qui arrive régulièrement puisqu'on les nomme souvent lorsque l'entreprise est dans un cas désespéré) on met ça sur le fait que c'était prévisible du fait qu'une femme est forcément incapable de gérer un poste complexe et des responsabilités !
Visiblement, la perversité du système et de la société n'a aucune limite... Je me demande si ce mécanisme se vérifie dans notre France si traditionaliste mais il faut rester plus que jamais en alerte pour que la parité soit un vrai combat de tous les instants.
En parlant de parité et de genre, Sciences Humaines fait au mois de mars un joli numéro sur les identités sexuelles.