Cette semaine, j’ai réalisé un rêve... oui les filles n’ont pas que des rêves de princesses, roses avec licornes et poneys gambadants. Non, moi mon rêve était d’aller visiter Rungis. Pas glamour, détrompez-vous... quand tant de couleurs, d’odeurs, de rencontres se télécospent, il y a du glams à revendre.
Mais reprenons depuis le début... Je suis tombée par hasard (mais il n’y a pas de hasard n’est-ce-pas ?) sur offre de visite du plus grand marché de produits frais du monde organisée par VisitParisByFood. Je n’ai pas résisté et j’ai entrainé ma fidèle Noémie dans cette aventure.
Oui rien que l’heure du rendez-vous est une aventure.Tout se passe la nuit là-bas. C’est donc joliment vétues d’une blouse blanche et coiffée d’une seyante charlotte que nous avons commencée la visite à 4h30 par le pavillon des Poissons.
Puis les viandes...
La volaille...
La triperie... (et non ce n’est pas berk !)
Les fromages... bon là je serai bien restée... surtout que l’estomac commence à lui se réveiller...
Puis les fruits et légumes... C’est le pavillon qui m’a le plus impressionné. D’abord par la taille (sachant qu’il a 8 petits frères jumeaux) mais particulièrement pour la variété des produits. En effet, même si on fait le marché régulièrement, jamais on se retrouve nez à nez avec autant de sortes de carottes, de tomates, d’ananas... bref le rêve...
Explosion de rouges...
De verts...
De jaunes...
Et on termine par les fleurs... mais c’est un peu une visite tristoune ce pavillon, car on sent bien que ce marché est moribond englouti tout cru par le marché hollandais qui a su se structurer... (mais c’est magnifique tout de même !).
Bref, je ne peux que vous conseiller cette visite, c’est vraiment à voir une fois dans sa vie. C’est juste énorme et je ne parle pas que de la taille de ce marché. D’autant plus que notre guide est adorable, passionnée et passionnante. Elle nous explique toutes les coulisses qu’elle connait par coeur pour y avoir travaillé elle-même pendant des années. Le parcours fourmille d’anecdotes, de savoirs et de découvertes.
Vous savez quoi, j’y retournerai bien...
Et si vous voulez de la nostalgie, connaitre comment c’était du temps des Halles, filez voir l’expo Doisneau.