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#115 Avé César

Publié le 26 février 2012 par Victoireroset @victoireroset

Bonsoir tout le monde, j’espère que votre week-end fut bon et reposant. Le mien fut festif, et entre deux cupcakes aussi gourmands que sublime de ma chère L’ombeline (vu sur instagram), j’ai aussi regardé d’un coin de l’oeil la cérémonie des Césars.

Je ne vais pas vous faire le palmarès, tout le monde le connaît déjà. Par contre ces évènements d’autosatisfaction des gens du spectacle est toujours un peu énervant. On se congratule, on se fait des bisous, on remercie père et mère, le tout à la télé, en faisant rêver la classe moyenne. Les cachets des acteurs doubleront en fonction du prix qui leur est réservé ce soir-là, c’est pourquoi tout le monde se met sur son 31 et attend sa sculpture en or avec impatience.

Il y a eu tout d’abord la piètre prestation de Mathilde Seigner, plus mince que jamais mais toujours aussi vulgaire. Cette dernière s’est étonnée maladroitement que son cher et tendre ami Didier, Joey Starr pour les intimes, n’ait pas été sacré meilleur acteur dans un second rôle. C’est vrai quoi, quel scandale, Mathilde a limite retiré des mains le trophée de Michel Blanc (même si bien sûr elle l’aime beaucoup…) pour chouiner que son ami ne l’ait pas eu. C’est une grande famille le cinéma, c’est comme la famille Canal+, on s’aime tous, on se fait des cadeaux, et on place ses potes. Mathilde Seigner et donc la grande amie de Joey Starr, et elle s’est cru intelligente de le clamer. Très bien Miss Seigner, et bien va acheter à la carterie du coin un diplôme “mon meilleur ami qui mérite vraiment d’être sacré meilleur acteur alors qu’il a déjà du mal a parler dans aboyer”, et ne nous emmerde pas avec tes sentiments personnels de “bisou bisou business” inintéressant. On a senti une gêne générale dans l’assemblée… Déjà nommer Joey Starr meilleur acteur a quelque chose d’un peu édifiant, alors en plus regretter qu’il n’ait pas été consacré, c’est un peu pousser mémé dans les orties.

Deuxième élément choquant de la soirée, et à priori je dois être la seule à le penser, c’est les interventions d’Antoine De Caunes. A deux reprises il nous sort sa blague sur le pétard. Quel rebel ! Non mais sérieusement, devant tout le gratin faire son malin avec un joint, qui jusqu’à preuve du contraire est illégal en France… on a vu mieux comme humour. Je ne suis pas une nonne intégriste, mais un peu de sérieux tout de même. Le copinage cour de récré, du cinquantenaire qui va se rouler un pétard avec Karine Viard, franchement, c’est assez pathétique, et surtout très déplacé.

Le pompon, c’est quand il nous sort un speech sur notre président encore en poste, et de sa femme. Insulte directe et franche sur le physique de la première dame, Carla Bruni, et sur notre président. Certes Nicolas Sarkozy n’est pas très populaire ces derniers temps, mais ce n’est quand même pas Ben Laden. Un peu de respect également pour le chef de l’état relève pour moi de la bonne éducation, surtout dans une cérémonie du 7e art, qui ne justifie en rien ces attaques mesquines et gratuites. Rappellons que notre ministre de la culture était présent dans la salle, mais pareil, cela ne choque personne, rions donc de bon alloi.

Je me disais, la pauvre Kate Winslet a du rire jaune. Anglaise et avec une carrière américaine, il est inconcevable dans les pays anglosaxons de se moquer de son président de la sorte, ou ne montrer de la drogue à une heure de grande écoute dans une remise de prix “officielle”. J’imagine la cérémonie des Oscars, ou George Clooney monte sur scène un pétard à la main, en disant fuck you Obama.

Voilà ce que j’ai retenu de cette minable soirée des Césars, ou le gratin du spectacle français a montré son triste visage.

Je vous souhaite une excellente semaine à toutes et à tous, et à très vite

;)

Victoire.

Ps : ci-dessous, l’ extrait avec Mathilde Seigner :

#115 Avé César


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