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Ces mythes qui ruinent la France

Publié le 28 février 2012 par Lecriducontribuable
Ces mythes qui ruinent la France

Nous reproduisons ci-après la critique par Guy Millière de « Ces mythes qui ruinent la France », le nouvel essai d’Alain Mathieu, président de Contri­buables Associés.

Cet article est initialement paru sur le site des 4verites.com, le 21 février dernier.

« Dans la continuité de mon article précédent, consacré à ce qui pourrait libérer la France, je conseille la lecture du dernier livre publié par Alain Mathieu, président de Contri­buables associés.

Le livre s’appelle « Ces mythes qui ruinent la France ». Il a pour objet de dissiper quelques-unes des principales erreurs de raisonnement économique qui conduisent ce pays vers le précipice, et qu’on retrouve aussi bien à gauche qu’à droite – ou, pour être plus précis, chez les socialistes de gauche, comme chez les socialistes de droite.

Les mythes dont traite Alain Mathieu sont au nombre de trente. Parmi eux, on trouve l’idée, très keynésienne, que « la relance par la consommation assure la croissance » (cette idée a semblé reléguée dans le révolu à la fin des années 1970, avec la redécouverte de la pensée de Friedrich Hayek et l’émergence de l’économie de l’offre, portée par Arthur Laffer et Jude Wanniski aux États-Unis, mais elle a, depuis, fait son retour en force).

On trouve aussi l’idée que « notre modèle social protège les pauvres » (mieux vaudrait dire que notre anti-modèle social multiplie les pauvres), celle que « les HLM sont des logements sociaux », celle que « les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés », ou celle que « les emplois verts sont la solution au chômage ».

Les réponses qu’Alain Mathieu apporte à ces mythes sont, à chaque fois claires, concises et précises. Elles tracent aussi un chemin qui permettrait, s’il était suivi, d’inverser le processus de destruction.

La logique utilisée par Alain Mathieu peut sembler élémentaire. Mais, c’est un fait, les discours des dirigeants politiques et de ceux qu’on présente à la télévision ou à la radio comme des « économistes » sont, le plus souvent, dignes d’analphabètes, dépourvus de toute cohérence, et incapables de résister à la moindre parole de réfutation.

Dès lors que les journalistes qui posent des questions aux dirigeants politiques et aux « économistes » ne comprennent pas davantage le sujet dont ils traitent que ceux à qui ils posent des questions, la réfutation ne vient jamais, ou si rarement qu’elle ne suffit pas pour que pénètre la lumière.

En ces conditions, c’est presque un miracle qu’il reste des créateurs d’entreprise en France et des entreprises qui font des profits. C’est presque un miracle que le pays ne soit pas tout entier en dépôt de bilan.

Cela montre qu’il existe en France des trésors de créativité, d’opiniâtreté et d’obstination qui pourraient faire des merveilles si tant d’obstacles n’étaient pas posés qui viennent les asphyxier. Parce que l’asphy­xie est là, les relances par la consommation succèdent aux relances par la consommation, les pauvres, qu’on prétend aider, sont plus nombreux et bien plus pauvres, les constructions de logements sociaux se poursuivent, pervertissent le marché immobilier et font monter les prix dans le secteur privé, toucher au nombre de fonctionnaires semble encore un tabou, les propositions « vertes » abondent de tous côtés sans que leur coût réel soit jamais évoqué.

Comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse impliquerait de regarder en face la perversion de l’enseignement depuis de trop nombreuses années, l’abandon de la con­naissance, la substitution à la connaissance de dogmes, d’opinions, de lubies.

Si les sciences exactes étaient traitées comme l’économie, la médecine en serait revenue à ce qu’elle était au Moyen Âge, la chimie mo­derne aurait régressé vers l’alchimie, la physique ne serait pas même ce qu’elle était dans la Grèce antique.

Plutôt que suivre des débats dépourvus de sens sur l’écran de leur téléviseur, je conseillerais à ceux qui me lisent, en cette période électorale, de mettre leur poste en veille, de lire le livre d’Alain Mathieu, de rallumer ensuite leur poste, et de suivre alors les débats.

Ils auront alors l’opportunité de rire devant ce qu’ils entendront. Ou de pleurer en songeant à l’avenir. Les occasions de rire étant rares, je suggère de rire et d’imaginer Nicolas Sarkozy et François Hollande avec un nez rouge, comme au cirque ! »

Guy Millière

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