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Top chef : Ruben amputé, Ruben dépité, Ruben éliminé...

Publié le 28 février 2012 par Poclatelephage
Comme le héros de la pub Ovomaltine, je vais prendre 8 secondes, mais pas plus, pour évoquer « Top chef ».
J'ai d'abord été étonnée que l'émission démarre à 21 heures pile alors que je me lamentais d'en avoir certainement manqué au moins dix minutes quand je me suis installée devant mon petit écran. Comme je travaillais en même temps (oui mes parents m'ont appris qu'il ne faut pas travailler devant la télévision mais ça me permet de mettre à l'épreuve mes capacités de concentration), je n'ai suivi que d'un œil l'épreuve du coup de feu consistant à préparer un plat froid pour les acteurs de « Scènes de ménage ». J'avoue que je n'ai pas bien saisi l'intérêt (à nouveau) d'imposer à certains candidats, les derniers à choisir dans l'économat, un ingrédient réputé dégueulasse froid, réduisant déjà dès le départ à néant leurs chances de l'emporter. La saucisse de Morteau froide, ce n'est pas sexy, et les cuisses de grenouilles gelées, ça n'inspire personne. Ce sont donc Huguette et Raymond, ainsi que le dernier couple en date arrivé dans la série, qui ont jugé le meilleur plat, sauf que comme toujours Cyril Lignac est venu ajouter son grain de sel (maintenant qu'il a une étoile, je m'écrase cependant) pour décider en dernier recours qui allait l'emporter. Ruben aurait pu sauver sa tête, mais c'est finalement le beau Denny qui a à nouveau été immunisé.
Top chef : Ruben amputé, Ruben dépité, Ruben éliminé...
Cette semaine, on sentait bien que les scénaristes de l'émission avaient lamentablement séché dans la création de nouvelles épreuves.
Le groupe scindé arbitrairement en deux équipes comme chaque semaine a commencé par une épreuve indoor inédite, mais pas intéressante pour autant, consistant à désigner au hasard parmi les candidats un chef, qui devait diriger ses pairs comme une brigade pour la réalisation d'un plat à partir d'un ingrédient phare. A lui de choisir la recette, et celui qui devait aller en dernière chance selon lui sur la base de la dégustation de son plat et de sa conduire durant son élaboration. Mais là où l'épreuve s'avérait vicieuse, c'est que les chefs choisissaient eux-aussi, de leur côté, le candidat qu'ils jugeaient le moins méritant, et que si leur opinion n'allait pas dans le même sens que celui du chef du jour, il était aussi propulsé en dernière chance avec le cuisinier montré du doigt par le jury. En bref, l'épreuve était compliquée et ennuyeuse. Jean, chef à la ville déjà, a eu le droit de diriger Tabata, Carl, Julien et Ruben, dans la confection d'une volaille à sa façon. Dans la bagarre, Ruben s'est sévèrement entaillé le doigt, ce qui a nuit à l'avancée de son assiette. Mais au moment de désigner le moins bon candidat, Jean a oublié d'être magnanime et a envoyé l'amateur en dernière chance, comme les chefs tout aussi peu indulgents. Il faut dire que Ruben qui pissait le sang avec un bout de doigt en moins n'a pas pu présenter un bout de la recette exigée. De toute façon, comme Jean l'a dit très honnêtement, il s'en fout de voir les autres partir, car lui il veut gagner. Sauf que là, il aurait pu être désigné pour avoir mal gérer les problèmes de son poulain. Les chefs ont manqué une belle occasion d'être objectifs.
Leurs concurrents, Denny, qui ne peut jamais se reposer, Cyrille, Noémie et Norbert devaient cuisiner pour des bikers sur leur bord d'une route de campagne et revisiter des plats de routier pour l'occasion. J'ai séché, je suis trop vieille pour veiller pour des conneries pareilles.
J'ai appris ce matin avec tristesse que Ruben, en plus d'avoir été amputé d'un bout de doigt, qui git comme l'orteil de Chandler parmi les morceaux de carottes, avait été éliminé. Y'a des jours comme ça...

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