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Il y avait la place...

Publié le 11 février 2012 par Supra

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Malgré une belle réaction d'orgueil en seconde période, le Stade Français s'est incliné à Bayonne (26-20). Rageant.

C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. A Bayonne, le Stade Français a concédé sa huitième défaites en neuf déplacements depuis le début de la saison (26-20). Auteurs d'une prestation d'ensemble médiocre, les Parisiens ont néanmoins empoché le bonus défensif et la réaction d'orgueil observée en seconde période est porteuse d'espoir pour la suite.

Un essai très litigieux

Le début de match était très brouillon, les deux équipes commettant de nombreuses fautes. Potgieter et Garcia côté basque, Martin Rodriguez côté parisien punissaient cette indiscipline (6-3, 24'). Acculés dans leurs 22, les Parisiens multipliaient les fautes d'antijeu. David Lyons écopait logiquement d'un carton jaune (29'). A 13 contre 14 après les expulsions temporaires de Rodrigo Roncero et Boyoud, les Stadistes s'arc-boutaient devant leur en-but. A la cloche, Boutaty inscrivait le premier essai de la rencontre. Un essai accordé après arbitrage vidéo alors que, sur les images, le ballon n'était pas visible. La question posée par Monsieur Maciello à son arbitre vidéo ("Y-a-t-il une raison pour ne pas accorder l'essai?" et non pas "Y-a-t-il essai ou non?", ndlr) a certainement joué dans cette décision. Comme à Bordeaux-Bègles et à Montpellier, Paris encaissait donc un essai juste avant la pause (13-3, 40').

Sackey n'a pas suffi

Pire, les hommes de Michael Cheika se faisaient surprendre d'entrée de seconde période. Suite à un ballon contré par Rokocoko, Mazars profitait d'un rebond favorable pour filer dans l'en-but (20-3, 42'). Alors qu'on semblait se diriger vers une nouvelle correction, Paul Sackey marquait un essai plein d'opportunisme suite à une mésentente entre Heymans et Rokocoko (20-10, 53'). Cinq minutes plus tard, Sackey se jouait magnifiquement de Rokocoko et de Mazars pour  inscrire son premier doublé de la saison (20-17, 59'). Totalement relancés, les Franciliens se précipitaient à l'image de Jules Plisson qui tentait un drop difficile alors que ses avants semblaient capables de poursuivre leur progression. A vouloir trop jouer, les Parisiens se mettaient à la faute et permettaient aux Bayonnais de reprendre le large (26-17, 72'). En toute fin de match, Martin Rodriguez remettait les siens dans les clous du bonus défensifs (26-20). Un moindre mal tant il y avait la place pour s'imposer.


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