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Risque d’AVC à la MÉNOPAUSE: Les graisses l’augmentent de 39%, l’aspirine le réduit de 27% – Annals of Neurology

Publié le 01 mars 2012 par Santelog @santelog

Risque d’AVC à la MÉNOPAUSE: Les graisses l’augmentent de 39%, l’aspirine le réduit de 27% – Annals of NeurologyLes femmes âgées dont le régime alimentaire comprend des apports importants d'acides gras trans ont un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral ischémique. Cette étude, menée sur près de 90.000 femmes, montre que chez les femmes prenant de l'aspirine, ce risque est réduit. Des conclusions publiées dans l'édition de mars de la revue Annals of Neurology qui rappellent l'importance de limiter la consommation de gras trans, en prévention primaire, chez les femmes ménopausées qui présentent un risque élevé d'accident vasculaire cérébral ischémique.


Ces chercheurs de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill ont étudié la santé de 87.025 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans et constatent que les femmes qui consomment les plus grandes quantités de graisses trans ont un risque accru de 39% de subir un AVC un accident vasculaire cérébral ischémique vs les femmes qui consomment le moins d'acides gras trans.


Ce risque est encore plus marqué chez les non-utilisatrices d'aspirine: Ces dernières, si consommatrices de grandes quantités de graisses trans présentent alors un risque accru de de 66 % d'AVC ischémique. En revanche, chez les femmes qui ont pris de l'aspirine sur une longue période de temps, les chercheurs ne trouvent même plus aucune association entre consommation de gras trans et risque d'AVC. Un résultat qui suggère que l'utilisation régulière d'aspirine peut contrecarrer l'effet négatif d'une consommation excessive de gras trans sur le risque d'AVC chez les femmes ménopausées.


Les acides gras trans sont se trouvent essentiellement dans les plats préparés ou certaines viennoiseries, gâteaux, frites, fast-foods, biscuits et céréales…Les femmes qui consomment le plus de graisses trans sont plus susceptibles d'être fumeuses, diabétiques, physiquement inactives, de statut socio-économique défavorisé, montre également l'étude. «Nos résultats viennent contredire au moins 2 autres grandes études sur les AVC ischémiques », précise le Dr Ka He, professeur associé de nutrition et d'épidémiologie à l'école de santé publique de l' University of South Carolina. « Toutefois, notre étude était plus vaste et a inclus deux fois plus de cas d'AVC ischémique ».


L'aspirine peut réduire le risque d'AVC ischémique : Basée sur des femmes âgées, l'étude permet aussi de mieux détecter la relation très significative entre la consommation de gras trans et l'AVC chez les non-utilisatrices d'aspirine. Quant à l'effet de l'aspirine sur le risque d'AV, il est lié à son activité anti-inflammatoire et à ses propriétés anti-agrégatives. NB : Les chercheurs n'ont identifié aucune association entre la consommation d'autres types de graisse et le risque d'AVC ischémique.


Source: Annals of Neurology March 2012 “Trans Fat Intake, Aspirin and Ischemic Stroke Among Postmenopausal Women” via Eurekalert (AAAS) “Aspirin may counteract potential trans fat-related stroke risk in older women »


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