Magazine Bien-être

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou

Publié le 01 mars 2012 par Greenbeautiful @wa_off

 Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou  

La rencontre… 

Déambulant de ma plus belle attitude désabusée, épuisée d’avoir sillonné les allées interminables de l’antre du narcissisme, où la superficialité caresse l’égocentrisme (je vais me faire des ennemis, je le sens), quelle ne fut pas ma double surprise, quand frappée par la beauté de grosses mailles exposées, je mis fin sur le champ à deux idées reçues.
La première : Le who’s next, c’est pas un peu devenu un sextuple salon aux airs de foire au dépassé pour provinciaux qui se toisent ou s’auto-congratulent sur leurs tenues respectives ?
La deuxième : La mode éthique qui ressemble à des ponchos péruviens c’est moche et c’est has-been !  

A l’origine (à son insu) de cette révélation fortuite, Cinthya Guerrero, créatrice de la marque Stella Pardo, que j’aperçois derrière toute cette laine, terminant des finitions de franges à raccorder à des tenues.
Après quelques mots échangés, c’est le coup de cœur absolu, pour la marque, la femme, la philosophie : rendez-vous est pris au showroom pour une interview en bonne et due forme !  

Quelques jours plus tard, elle m’accueille dans un splendide espace de la place de la Madeleine, où je découvre l’énergie d’une équipe enthousiaste, empreinte d’une belle mixité culturelle (une italienne, une française, deux péruviennes et une cambodgienne). Chacune s’affaire à son activité avec un engouement manifeste…  

« Elles sont toutes impliquées dans le projet. Les filles m’accompagnent au Pérou et je les ai vu s’attacher au pays et sa culture… », me raconte mon hôte.  

Who’s la créatrice ?

Comme si j’étais sa meilleure amie, elle m’installe dans un somptueux canapé remplis de superbes coussins en alpaga d’une douceur onirique qui appelle à la régression, mais je me retiens.  

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou  

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le PérouEcharpe flora, jupe Giselle, veste Pascale *** petite surprise à la fin de ce post***  

Elle me raconte d’abord qui elle est tous les jours. Montmartroise à fond, elle adore les friperies qu’on y trouve et m’en conseille un par spécialité (que je vous livrerai très bientôt dans un post spécialement dédié) :  

« Pour la maille, le meilleurs c’est celui qui est à côté de la Fourmi, tu sais ?! Il ya vraiment de superbes pulls, et j’adore y aller, pourtant c’est mon métier de faire des pulls. »  

Elle trouve Pigalle funky et à Montmartre, elle a l’impression d’être dans une bulle, c’est calme, çà fait village, elle n’a pas l’impression d’être à Paris.  
Les pousse au suicide vestimentaire comme Zara (pour ne citer qu’eux) l’ennuient, car elle ne prend aucun plaisir à se jeter aveuglément dans une penderie qui uniformise les styles. C’est triste, il est vrai, d’aller dans une boutique pour s’habiller comme on irait au Mc Do pour se nourrir…sans réfléchir.   

« Le plaisir le vrai, c’est de trouver ton style, de jouer avec les fringues le matin en fonction des humeurs, de la musique que tu écoutes en te préparant, ou de ce qui t’es arrivé la veille… », raconte-t-elle.  

Elle se décrit d’ailleurs comme une schizophrène de la mode qui n’a pas un seul style mais qui s’habille en fonction du ressentis à un instant T.  

L’histoire 

La marque a été créée en 2009, autour de trois femmes : la mère, la tante et la fille pour le stylisme.
Sa mère, à travers son parcours dans le textile au Pérou, puis dans le social en France, résume à elle seule la philosophie Stella Pardo.
Cynthia, la fille, a été immergée dans l’univers du textile depuis sa prime enfance. Elle a naturellement développé une sensibilité particulière pour cet univers qui la fascine. Ses plus beaux souvenirs de petite fille sont aussi basiques que des expéditions avec sa mère dans ces endroits au Pérou où chaque rue à sa spécialité (boutons, zips, tissus…). Ces moments étaient à Cynthia ce qu’une excursion à EuroDisney peut être pour le petit rejeton mignon de France…  

Le concept 

Outre l’univers particulier et la dimension sociale, il y a chez la créatrice une volonté d’apporter un nouveau style à la maille, matière qui prend une connotation toute particulière à son esprit : Enfant, elle collectionnait les écharpes de maille tricotées par sa grand-mère chaque noël, et pour chacun de ses 24 petits-enfants. Cinthya voue un culte inconditionnel à cette âme noble et forte, caractérisée par une gaîté constante, la coquetterie mais aussi la fermeté d’une femme, qui a son époque, brillait par sa modernité avant-coureuse … Stella Pardo, c’est elle ! 
Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou
Robe Michelle, habit de pied… sur un tapis en Alpaga Stella Pardo   

Son éthique  

Cynthia s’attache à réduire l’impact environnemental de sa marque en utilisant au maximum des teintures végétales, des matières nobles, organiques, naturelles, des chutes de dentelles et autres tissus de lingerie de luxe…
Elle utilise le baby Alpaga (matière 100% naturelle), une laine notoirement chaude, soyeuse et d’une douceur extrême.
Egalement le coton Pima biologique : Cultivé au Pérou, il est surnommé la soie de l’Amérique latine car c’est l’un des plus beaux cotons au monde.
Les vêtements sont confectionnés par une communauté de mères tricoteuses des bidonvilles de Lima, dont Stella Pardo est contributrice à son échelle d’un plan social de développement aidant les femmes à mettre en place leur micro entreprise.
  

Mais il y a un revers de médaille …   

« Quand on fait de la mode éthique et écologique, on est soumis à des contraintes de prix, de couleurs, de matières…çà peut brider la création. Mais j’essaie de faire au mieux en me rattrapant sur d’autres efforts. »   

Si elle utilise une matière qui n’est pas 100% écolo, elle palliera à cette carence écologique par une autre attention liée au respect de l’homme et de l’environnement  (le vêtement fait main, le tricot respectant le principe du commerce équitable, le rcyclage de chutes de tissus…) pour continuer à intégrer le durable dans sa démarche, sans que cela vienne atrophier son imagination pour contenter la bienséance…   

A son sobre niveau, elle essaie de mettre son projet à contribution du développement économique et social de son pays… 
La
vidéo de sa nouvelle collection Printemps-Eté 2012, a été tournée dans la réserve naturelle de Paracas au sud du Pérou. Toute l’équipe est péruvienne depuis le mannequin jusqu’à la jeune artiste que Cynthia a découverte dans un bar de Montmartre :   

« En l’écoutant j’ai pensé que nous avions le même univers, j’ai voulu lui faire découvrir le mien…Pour moi, la beauté est un peu partout, d’où le titre de la chanson…il suffit de savoir la chercher, elle est surtout dans les petits détails…»   

Quand l’énergie d’un univers lui parle, elle veut en extraire une expérience commune, et ainsi déterrer ce qu’il y a de plus exubérant en chacun…   

Collection Printemps-été 2012…et shooting  

Ces quelques heures de shooting un peu improvisé, furent une véritable invitation à la découverte de savoir-faire ancestraux et de matières péruviennes exceptionnelles.
Pour le petit jeu auquel je me suis prêtée en n’opposant aucune résistance (fille facile je sais !), les vêtements portés sont de teintures plus végétales tu meurs ! Autrement dit, à base de plantes du jardin (forcément bio de surcroit, puisqu’au regard des faibles revenus des femmes la question de l’achat de pesticides ou autre procédé génocidaires des sols, ne se pose même pas), que les femmes font bouillir à la casserole…
Ce qui flatte mon narcissisme à travers ce que je porte, c’est aussi la conscience que ces vêtements sont passés entre plusieurs petites mains et non plusieurs grosses machines froides, dépourvues de sensibilité et d’histoire.
Les gilets utilisent du coton Pima biologique et son tricotées par les petites fées de Lima dont je parlais plus haut. La collaboration s’inscrit dans la volonté de Stella Pardo d’instaurer un échange équitable entre la marque, les femmes Stella Pardo de Lima et celles de Paris… 
  

    

   

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou  

  

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou  

  Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le PérouCombinaison Nelly et gilet « perfecto » Angele
  


  

Après vous avoir fait saliver sur tous ces jolis modèles (qui portent les noms des tricoteuses star), je m’en voudrais de vous laisser sur votre faim.
La marque Stella Pardo et moi-même avons donc le plaisir de vous offrir

en exclusivité -15% de réduction
sur la jolie veste Pascale en peau de pêche recyclé,

c’est une série limitée, dépêchez-vous de passer commande ! 
Il suffit de liker la Facebook fanpage Stella Pardo
et d’indiquer le mot de passe WA OFF…  

Enjoy ladies !  

  

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou  

Stella Pardo veste Pascale  

Stella Pardo veste Pascale  


Retrouvez Stella Pardo en ligne ici, ou ici  

ou en boutique chez Green in the city ou encore là 
 

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

Retour à La Une de Logo Paperblog
Par Neige, la boutique de la rue des Martyrs.
posté le 02 novembre à 17:17

Stella Pardo : une douce passerelle entre la France et le Pérou

A propos de l’auteur


Greenbeautiful 5421 partages Voir son profil
Voir son blog