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Pourquoi nous n’irons plus au Club Med Gym ?

Publié le 02 mars 2012 par Rsada @SolidShell

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Et c’est un adhérent d’Amazonia qui vous dit ça ! Oui mes chers lecteurs, j’entends ici rendre ma justice avec un brin d’ironie, en englobant dans ce nous bien volontaire, tous ces hautains de parisiens qui n’ont eu de cesse de rabattre les chastes oreilles de celles et ceux qui refusent de faire comme les autres !

NOUS n’irons plus au Club Med Gym, car à entendre et à lire ici ou , nombre de corps sains renient désormais l’esprit club annoncé mais visiblement usurpé !

A dire vrai, ça fait plaisir ! Ma vengeance toute amicale n’ira toutefois pas jusqu’à relater toutes les anecdotes que j’ai pu entendre sur cette enseigne. Le souvenir douloureux de certains à l’évocation des douches collectives ou autres cours collectifs, suffit amplement à mon bonheur !

Les accros de la fonte et du Body Pump ont du plomb dans l’aile ! Ils errent comme des âmes en peine à la recherche d’une salle de sport où ils pourront prendre une douche sans la vision exhibée de la misère humaine. Ils désespèrent de trouver le cours collectif idéal, loin de ces vilains profs qu’ils abhorrent de toute leur tripaille.   

Aller au Club Med Gym, c’est faire partie d’un club ; d’une élite qui non contente de partager sa sueur sur les appareils les soirs ou les week-ends, forme des conclaves qui excluent de fait tout élément extérieur. S’inscrire ailleurs qu’au Club Med Gym passait jusqu’ici comme une cruelle hérésie ! La véritable hérésie n’est-elle pas de payer cher pour être stressé ou vexé par un personnel souvent mal élevé ?

Les temps changent et, foi de sportif, le Club Med Gym n’est plus très gay ! Hier, lieu de villégiature reconnu de toutes les merveilles qui régalaient les initiés de leurs muscles finement travaillés, le Club s’est aujourd’hui transformé en atelier de réparation pour vieilles tôles froissées !

Le royaume du débardeur pour dindasse assumée ou de la bombasse hyper musclée est dépassé, car la vie rêvée des anges s’est effritée ! Le harem des Gym-Queen et des amateurs des poutres de Bamako, s’est ravisé. Le lieu de détente tant estimé est sévèrement pilonné. GO détestables, profs staliniens ou cadenas payants forment un cocktail écœurant.   

C’est l’œil hagard et les muscles au désespoir que l’encarté souffre à l’idée de retourner avec entrain dans un temple qui tombe en ruine. Il zappe, il rate, il trouve le bon prétexte pour filer sans s’arrêter devant la porte de son club jadis préféré.

C’est dit, c’est fait, NOUS n’irons plus au Club Med Gym !

Et dire que j’ai failli me laisser amadouer par quelques amis trop zélés. Moi le petit, le sans grade, je n’ai rien à regretter. Amazonia, terre sainte des insoumis et des complexés, m’offre l’essentiel : un équipement moderne, pas de prestation superflue, pas de prof imbuvable, des douches individuelles propres et une vraie mixité sociale. De quoi faire du sport en alliant la simplicité à la tranquillité.

A la manière d’Henri Bergson : « La seule cure contre la vanité, c’est le rire, et la seule faute qui soit risible, c’est la vanité » !


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