Radio, débat sur la globalisation. Dès que l’on parle
globalisation, le Français est présenté comme une autruche, un ringard. Il va
bien falloir qu’il comprenne qu’il doit abandonner ses avantages acquis de paresseux.
Mais les dits avantages acquis sont-ils contre nature ? Non seulement
ils résultent de l'histoire et de l’aspiration d’une écrasante
majorité des peuples concernés, mais les ressortissants des pays émergents les
appellent de leurs voeux.
D'ailleurs, la globalisation est-elle synonyme d’une concurrence sans foi ni loi, qui
nous ramènerait fatalement aux romans de Dickens ? Et la France est-elle sans pouvoir dans cette globalisation ?
N'est-elle pas un membre important de l’Europe, qui est elle-même la première puissance économique
mondiale, et surtout une démocratie solide? Or, n'est-ce pas cela ce que le monde
recherche : la recette du capitalisme et de la démocratie ? Pourquoi, alors, l'Europe, stimulée par notre pays, ne serait-elle pas le « donneur d’aide » du monde, et ne lui apporterait-elle pas le fruit
de sa longue expérience ?
Et la France ne possède-t-elle pas une ouverture d'esprit et des idéaux bien plus séduisants que le matérialisme méprisant de l'Europe du nord, médiocre et replié sur soi ? Et si la France redevenait le pourvoyeur des idées généreuses du monde ?