La NFL a déterminé que les Saints avaient un programme de primes pour récompenser les blessures infligées aux adversaires.
La ligue enquêtait la-dessus depuis un bout de temps et sincèrement, les Saints sont dans le trouble. Le coordonnateur défensif Gregg Williams, qui vient de quitter pour les Rams, administrait de toute évidence un fond qu'il utilisait pour récompenser les joueurs qui sortaient un adversaire du match. Il y avait supposément jusqu'à 50 000$ dans le pot...Le coach Sean Payton était apparemment au courant de ces magouilles et le DG Mickey Loomis n'aurait pas mis fin à cette pratique lorsque la ligue l'a sommé de le faire. Le "programme" aurait été en place au cours des trois dernières saisons, c'est à dire pour tout le séjouir de Williams à N'Arwlins.
Clairement, Williams est le maître d'oeuvre de tout cela car au moins deux joueurs ont affirmé qu'il faisait la même chose quand il dirigeait la défensive des Redskins entre 2004 et 2007. Il faut s'attendre à ce que tout ce beau monde écope d'amendes très salées et/ou de suspensions. La NFL tente de protéger ses joueurs et en plus, toutes les formes de bonis non comptabilisées sous le plafond salarial sont très mal vues.
Notre réaction? Ce genre de pratique doit être très fréquent et les Saints sont les premiers à se faire pincer. C'est clair que des coaches qui prônent une mentalité de tough vont tout faire pour motiver leurs joueurs en ce sens. Mettons que Rex Ryan doit mettre une couple de bruns sur la table du vestiaire avant chaque match contre les Pats. D'un coup qu'un des boys ait le goût de fendre la rotule de Brady...Les Saints ont probablement exagéré dans les montants et quelqu'un s'est ouvert la trappe. Il faut admettre que pendant les séries de 2009, ils ont joué salaud contre les Cards et les Vikings, tentant visblement de blesse Kurt Warner et Brett Favre. Ils ont d'ailleurs réussi et mettons que ce cheap shot n'a rien de glorieux.
Pour confiemr que ce genre de pratique fait parie du spor, laissons la parole à Matt Bowen, un safety qui jouait pour Williams avec les Skins:
"You do what he (Williams) wants: play tough, push the envelope and carry a swagger that every opponent sees on tape. When you lined up against us, you knew we were coming after you. It was our gig, our plan, our way to motivate, to extra-motivate"
I wanted to be That Guy for him, playing the game with an attitude opposing players absolutely feared. If that meant playing through the whistle or going low on a tackle, I did it.
I don't regret any part of it. I can't. ... Your career exists in a short window, one that starts closing the moment it opens. If making a play to impress a coach or win a game pushes that window up an inch before it slams back down on your fingers, then you do what has to be done."
En résumé: tous les moyens sont bons pour motiver les troupes, les carrières sont courtes et les joueurs font ce que les coaches disent.
Source: ESPN