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La Victoire de The Voice

Publié le 04 mars 2012 par Poclatelephage
Hier soir, le monde télé-musical se divisait entre ceux qui allaient regarder les Victoires présentées par Alessandra Sublet sur France 2 (ma femme a cru que je blaguais jusqu'au bout quand je lui ai donné le nom de la maîtresse de cérémonie) et Jérémy Michalak en voix-off (quel parcours depuis « le groupe », le « Friends » à la française de France 2), et les passionnés de télé-crochet, qui ne pouvaient pas louper le deuxième épisode de « The Voice ».
De mon côté, dans un no man's land qui est situé entre les « NRJ Music Awards » et « les Victoires » au niveau de mes goûts musicaux, j'ai préféré évidemment « The Voice ». Les rares fois où j'ai zappé sur France 2 « pour voir », je me suis illico presto rapatriée vers TF1, sauf pour le passage de Mika évidemment.
Seul curieux hasard, les deux émissions ont rendu hommage à Barbara avec le même titre, « dis quand reviendras-tu ? » et je crois pouvoir oser dire que la version de TF1 était vraiment meilleure.

La semaine dernière, je soulignais les similitudes entre ce télé-crochet « révolutionnaire » et tous ses prédécesseurs. J'aurais pu faire de même cette semaine en remarquant que les « seniors » étaient aussi les bienvenus sur TF1 avec Vigon, qui rejoint l'équipe de Louis Bertignac.
Je pourrais également évoquer ce drôle de télé-crochet qui mélange un peu les genres en donnant une seconde chance à des professionnels, qui n'ont jamais pu percer, comme Vigon, ou Sonia Lacen de la comédie musicale « Ali Baba », qui a fait un come-back remarquable hier. Je la vois aller très loin dans le show. Je suis parfois surprise par les choix non conventionnels du jury également, Atef, qui n'a apparemment pas non plus un amateur, avait un timbre plutôt surprenant.

Mais, ce qu'on oublie en regardant « The Voice », où tout le monde chante tellement si bien, c'est qu'il y a de malheureux recalés, qui passent deux minutes trente à chanter devant trois fauteuils retournés et un public plutôt apathique (comme Jean-Michel). La caméra filme le jury qui frôle le buzzer puis recule, hésite, fait des grimaces, ferme les yeux, plisse le front, et se retourne finalement, le temps écoulé, pour expliquer à un candidat dépité qu'il chante merveilleusement bien, que d'ailleurs il aurait pu se retourner, mais en fait non, car les exigences sont très, très, très élevées dans ce concours. Ainsi, j'aurais peut-être sélectionné la chanteuse du métro, et pas la première candidate, qui a braillé sur Johnny.
Le même malaise, ou presque, s'empare des coachs quand ils ne se sont pas unanimement retournés et que seul l'un d'eux a fait mine d'être intéressé. Jenifer est la spécialiste du genre, elle se serait bien retournée, parce que c'était super, vraiment, mais non finalement...elle a eu la flemme, on imagine.
J'avoue, que contrairement à la semaine dernière, je n'ai pas tenu jusqu'à la dernière minute. J'ai calé vers 22h40, car la répétition du même cinéma me lasse à la longue. J'apprécie le concept des auditions à l'aveugle, mais de là à me le taper encore durant deux émissions, il ne faut rien exagérer. Je serais curieuse de savoir si le public partage ce sentiment.

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