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L’invention du bonheur

Publié le 05 mars 2012 par Cdsonline

L’invention du bonheur"Un peu de poison par-ci par-là: cela donne des rêves agréables. Et beaucoup de poisons pour finir: cela donne une mort agréable. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit, mais l'on révère la santé. Nous avons inventé le bonheur, disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil."
Also sprach Zarathustra.

Les derniers hommes occupent désormais toutes les sphères de l'activité, y compris celles qui étaient réputées inaccessibles à l'esprit de comptabilité ; l'art et la pensée, ils ont réussi à les coloniser, y installer des séides, imposant leurs critères de rentabilité.
De temps en temps, les derniers hommes de la classe inférieure sont appelés à voter pour une faction des derniers hommes de la classe supérieure qui se présente contre une autre, c'est bien la moindre des choses, le but ultime sur cette Terre ayant pour nom bonheur.

Les derniers hommes, comme ils appartiennent à la société des médias, nous ne les nommerons pas comme Zarathoustra "les derniers hommes" mais simplement les médiocres (comme l'a fait Nietzsche plus tard), média et médiocre ayant strictement la même étymologie.

Les médiocres se divisent en deux classes, les médiocrates et les médioconsommateurs, les médioconsommateurs présentant la caractéristique de se trouver devant un média d'information, informés par les médias, alors que les médiocrates se trouvent eux principalement à l'intérieur des médias d'information, ce sont eux qui "informent".
(Il est à noter que ces deux classes sont elles-mêmes subdivisées en deux classes, les journalistes n'ayant pas épousé un politique par exemple — ou un homme d'affaires influent ! — se trouvant de facto au service de la classe dominante…)


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