Paris magi-comique

Paris a repris la tête de la L1 à l’issue d’un week-end très favorable. Victoire sans la manière, malgré les 4 buts inscrits, face à des corses joueurs mais sans arme.

Le quatuor offensif parisien a marqué. Un évènement. Et pourtant c’est encore une impression mitigée que les parisiens auront laissé en ce dimanche très pluvieux sur le Parc. Des espaces laissés aux corses, un marquage lâche, des séquences de pressing très moyennes, Paris a clairement des progrès à faire et pas que sur les coups de pied arrêtés.

Côté offensif malgré 4 buts et 2 poteaux de Nene, Paris n’a pas eu non plus 15 occasions. Hoarau a clairement laissé la meilleure impression du quator par son investissement qui tranchait avec la nonchalence pénible de Menez pourtant incroyable dans sa qualité de conduite de balle. Le réunionnais court, presse, se défonde, revient défendre sur chaque corner. Et trouve le moyen  de marquer. Rayon nouveauté Nene et Menez avaient échangé leurs couloirs. Une bonne chose pour l’ancien romain moins pour le brésilien qui a peiné à exister. Une horreur pour Motta et Matuidi contraints de compenser les problèmes de replacement.

Un calendrier pas si simple

Une prestation inaboutie donc pour le collectif malgré 20 très bonnes minutes en première période. Matuidi piston et relayeur a pourtant beaucoup donné avec des courses et un allant constants. Alex a aussi fait dans le solide en défense. Sans ces deux hommes Paris auraient sans doute pris un but dans le jeu. Quand le danger a pour noms Cavalli et Eduardo, ce n’est pas normal.

Côté Pastore, on le sent mieux. Il court un peu plus et sera décisif s’il continue de traîner autour des 30 mètres. Intéressant aussi lorsqu’il est redescendu, l’argentin a toujours cette tendance à la disparition mais il a ouvert le score et fait le bon choix sur le but de Menez. Difficile d elui reprocher son match.

Paris profite du nul de Montpellier pour reprendre la tête à 12 matchs du terme. Le sprint ne va pas tarder à se lancer. Il comprendra tout de même pour Paris la réception de l’OM, de Bordeaux ou de Rennes et des déplacements à Lille ou Lorient. Pas si simple.

Lech Makaay