Magazine Amérique latine
Venezuela : Chavez espère survivre jusqu’à l’élection présidentielle
Publié le 05 mars 2012 par Rene LanouilleHugo Chavez veut s'accrocher contre la maladie Après sa nouvelle opération la semaine dernière à l’ile de Cuba, Hugo Chavez a confirmé hier à la télévision vénézuélienne qu’il devra subir de nouvelles séances de radiation avant la prochaine élection présidentielle. Après qu’on lui ait retiré une nouvelle tumeur, Hugo Chavez affirme qu’il n’y pas de métastase dans son corps. Déjà opéré l’an dernier d’une tumeur de 2 cm, le président vénézuélien a déclaré à la télévision : « je vais vivre ! je vais vaincre la maladie ! »
Le leader bolivarien a donc confiance en un rapide rétablissement et espère pouvoir continuer à exercer le pouvoir en remportant les prochaines élections. Mais ses opposants doutent que Chavez soit en mesure de se représenter pour 6 années supplémentaires, vu son état de santé. Etant donné que Chavez avait déclaré l’an dernier qu’il était guéri de sa maladie, la majorité des vénézuéliens sont sceptiques sur ses déclarations touchant son état de santé.
Des journalistes proches de l’opposition avancent même qu’Hugo Chavez serait mourant. Son adversaire à la prochaine présidentielle, le jeune gouverneur Henrique Capriles, risque de profiter de ses problèmes de santé. A l’opposé de Chavez, Capriles donne une image de jeunesse et d’énergie qui peut jouer positivement pour son image. En attendant, Chavez a encore fait un show de 90 mn devant les caméras de télévision.
« Nous sommes tous humains et en voie d’extinction. Parfois, une année en vaut 100. Les docteurs ont prouvé qu’il n’y avait pas d’autres lésions que la tumeur. Il n’y a pas de métastases et je remercie dieu. Mon rétablissement est ferme et rapide. Cet évènement ne va pas me faire ralentir, bien au contraire. Cela me donne plus de force spirituelle, une force morale plus importante et une force révolutionnaire. »
Chavez préfère se soigner à Cuba car il est un ami de Fidel Castro et peut se soigner sur place en toute discrétion. Les médias locaux sont tenus à l’écart et ne peuvent dévoiler des rumeurs sur son état de santé.
Ricardo Bellone