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Velos en bambou.

Publié le 06 mars 2012 par Ziril

La tradition, au Mouching, c’est sacré.

Tous les premiers dimanches de chaque mois, tels les fameux Pieds-Nickelés, Cyril, Vilmo et votre serviteur, enfourchons nos bicyclettes et en avant pour la grande course dans Paris qui se termine par la montée de la montagne Sainte-Geneviève.

VELOS EN BAMBOU.
D’accord, ce n’est pas le mont Ventoux mais quand même… respect ! Il n’y a qu’un « hic » à cette grande fête sportive, c’est que c’est toujours Vilmo qui gagne. Bon, l’âge et son vélo en carbone y sont pour beaucoup, mais quand même ! Cyril prétend qu’il se drogue au jus de lièvre. C’est vrai qu’il sent l’animal sauvage, le Vilmo, mais les preuves manquent.

Mais, depuis ce matin, l’espoir renaît  dans notre camp de loosers car je viens juste de parcourir un article dans la presse anglo-saxonne sur une bande de lascars de génie habitant près de chez moi à Brooklyn dans le quartier de  » Red Hook » . Ces joyeux drilles vous invitent à participer à une session de deux jours afin d’apprendre à fabriquer vous-même votre vélo en bambou. Ça coûte un peu cher pour ma bourse plate mais il faut savoir que la plus grande partie des sous sert a développer un large projet humanitaire de fabrication de vélos en bambou à Kumasi, Ghana, en  partenariat avec l’université de Colombia. 

Je sais, nombre d’entre vous pensez déjà tout haut : « Il se fout de notre gueule, le Flèche ! Des vélos en bambou ? Pourquoi pas en haricots verts, pendant qu’il y est ! Trop de côtes-du-Rhône, c’est sûr ! » 

VELOS EN BAMBOU.

Et c’est là que je vous attends, comme un chasseur à l’affût, bande d’horribles sceptiques !. Les vélos en bambou ne sont pas du tout une nouveauté, contrairement à ce que vos  hochements de tête pourraient laisser penser. Les premiers essais ont eu lieu à Londres en 1894. Ça vous en bouche un coin, non ?

Il faut dire que le bambou est , malgré les apparences, plus dur que l’acier, très léger et flexible. Un peu comme le carbone. La différence est que le bambou pousse un peu partout, que ça ne coûte pratiquement rien et que ça repousse à toute vitesse comme de la mauvaise herbe. Le carbone peut toujours aller se rhabiller! Et déjà, aujourd’hui, au Ghana, la production est en place. Et la cerise sur le gâteau est que ces vélos ont une gueule extraordinaire.

En tout cas, nous au Mouching, on fait déjà nos économies pour aller au Ghana. Et du coup, la montée de la montagne Sainte-Geneviève , Vilmo n’a plus  qu’à bien se tenir avec son jus de lièvre !

VELOS EN BAMBOU.


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