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"The Man Behind the Curtain" (Justified - 3.07)

Publié le 07 mars 2012 par Shoone

Justified: 3.07 The Man Behind the Curtain



Fini de rire pour Raylan Givens! Les manigances des truands du coin commencent à lui taper sur le système et il le fait savoir. Bien sûr j'adore le Raylan, cool, blagueur et décontract' mais le voir à cran et déterminé ça me fait également toujours grandement plaisir. ça donne aussi surtout l'occasion d'avoir enfin Raylan tout à fait investi dans la guerre des clans qui se joue et de faire bouger les choses. Olyphant ne manque pas, bien sûr, de profiter pour briller et montrer une vraie "coolitude" en toutes circonstances. Le premier à faire les frais du courou du marshal, c'est ce cher Boyd, basiquement pour les mêmes raisons que dans l'épisode précédent, à savoir entraîner Raylan dans ses problèmes. La rencontre est toutefois beaucoup plus violente et intense. Puis, reste que c'est pour moi toujours un plaisir de voir Boyd et Raylan se donner la réplique. Au milieu de toute cette tension, il reste une petite place pour l'humour avec un duo Raylan/Tim qui se frotte au FBI en se renseignant sur Quarles et ses associés. Ce n'est pas non plus hilarant mais j' ai aimé la dynamique entre les deux marshals et ça offre toujours un  peu plus d'exposition que d'habitude à Tim.

Quarles est la seconde star de cet épisode, après Raylan. On s'intéresse enfin de plus près à ce mystérieux mafieux albinos de Detroit et c'est tout à fait de rigueur vu qu'il est désormais établi comme l'actuelle menace pour Raylan. On a donc finalement droit à une première confrontation digne de ce nom entre les deux personnage, entamée avec grande classe lors du face-à-face dans le bar du motel de Raylan. Plus globalement, ce qui est le plus intéressant au sujet de Quarles dans cet épisode, c'est de le voir prendre plus d'initiatives. Le conflits des malfrats d'Harlan avait bien débuté mais il se résumait pour l'instant à des opposants se jaugeant du regard. Je suis donc heureux des premières "offensives" de Quarles contre Raylan ET Boyd qui apportent plus de dynamisme à l'intrigue. Raylan ne se laisse bien évidemment pas faire et j'ai trouvé sa riposte aux projets de développements de Quarles bienvenue aussi pour donner à voir comme ce big bad peut se révéler faillible, ce qui le rend plus crédible. Dans l'idée de présenter un personnage plus authentique, son mépris et rancoeur envers le fils de son boss, qui lui a pris sa place, marche aussi. Sa réponse à Raylan ne se fait sinon pas attendre et elle est finement choisie. Je ne sais pas vraiment ce qu'il compte faire avec ce bon vieux Gary, mais l'implication de ce dernier maintient une vraie continuité dans la série et devrait permettre de ramener Winona dans l'équation.

Au final, plus les épisodes passent, plus j'ai une nette préférence pour Quarles en tant que grand méchant de la saison, pendant que Limehouse me convainc de moins en moins. Certes Williamson fait du bon boulot et je veux bien que l'heure du personnage vienne plus tard, mais en attendant, il m'intéresse bien moins que Quarles. Le fait est que ce dernier a déjà donné à voir plusieurs aspects de sa personnalité, contrairement à Limehouse toujour sur le même mode. Il est aussi toujours fourré dans son holler et j'ai d'ailleurs l'impression de l'y voir continuellement jouer la même scène avec Boyd. ça donne une impression de stagnation pas géniale. J'espère que la nouevelle taupe - l'associé de son sbire qui avait lancé l'attaque sur les trafiquants d'oxy de Boyd - qu'il se dégote pourra changer la donne.

A part ça, je ne vois pas trop où la sénilité de plus en plus prononcée d'Arlo va nous mener (si ce n'est à sa mort) mais en attendant, ça permet au personnage de se montrer plus touchant et offre l'opportunité à Raymond J. Barry de faire du très bon boulot.


En conclusion, un très bon épisode, tout en tension et coolitude qui fait un pas dans la bonne direction... mais que j'aurais tout de même espéré meilleur. Dans sa globalité je trouve le jeu d'échecs entre Raylan et les truands d'Harlan fort bien géré, tout à fait prenant et habile mais le cas Limehouse commence un peu à poser problème, le statut d'observateur ne le mettant pas bien en valeur.


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