Rien de bien nouveau, les indices restent plombés

Hier soir les marchés US ont clôturés une troisième séance dans le rouge ! Les bancaires et les brokers ont étés très touchés hier par les rumeurs sur la faillite de Bear Stearns. Vous avec constatez que sur la parution de la rumeur à 17h00 le marché à fortement dévissé mais il a repris de l'altitude tout aussi vite, tout ca pour dire ne vous laissez pas influencer par des rumeurs. Surtout qu'en ce moment il y en a beaucoup et peu se vérifient, la prochain

e rumeur si le marché continue de baisser, sera surement des spéculations sur une intervention surprise de la FED. L'euro s'est stabilisé mais cela n'a pas empêché le pétrole de toucher un nouveau record à $108.2.

Du coté des indices actions les indicateurs sont toujours en survente, cela n'est plus une surprise puisque ça dure depuis le 6 mars. La configuration actuelle illustre bien les faiblesses des indicateurs de survente puisque nous sommes presque 200 points plus bas. C'est pourquoi il faut prendre en compte le contexte. Nous sommes dans un marché baissier, dans une tendance court terme baissière et aucun excès panique n'a encore vu le jour. Le risque pour les acheteurs est de voir un excès comme à la mi-aout 2007 ou fin janvier 2008 se mettre en place avant un rebond qui durerait plusieurs semaines. Pour ceux qui observent comme moi depuis plusieurs jours l'idéal serait de prendre position sur un tel excès ou après un début de tendance haussière avec un marché qui se stabiliserait au dessus de 4650/675. Voilà notre plan d'action pour les prochains jours.

Pour ceux qui veulent prendre une position haussière il me semble intéressant de commencer à vendre du put sur les indices, mais sur des niveaux qui devraient tenir (support importants) comme les 4300 ou les 4400 pour être un peu plus agressif. L'échéance étant le 21 mars, je pense que ces niveaux tiendront ou du moins que le CAC sera au dessus vers cette date. Tans que mes 4670/80 résistent, le sens prioritaire intraday reste vendeur.

Crédit photo : Krzysztof Baranski/Stock Exchange