Bertrand Delanoé a sans doute eu la bonne approche de la problématique du Modem.
Pour une formation politique qui se dit ni de droite ni de gauche, il est bien difficile d'engager des négociations d'appareils politiques à appareils politiques. D'ailleurs le Modem ne se définit-il pas comme un mouvement ?
C'est donc à l'épreuve des faits, des dossiers à conduire que le Modem trouve la raison d'être de sa permanence politique.
Quiconque aujourd'hui professerait une alliance systématique avec le Modem en méconnaîtrait la nature, la nouveauté qui consiste aucunement à faire comme avant : des alliances du passé entre apparatchiks !
Quant aux électeurs, ils se prononceront en conscience sur la base des propositions qui leur seront faites et pour autant que celles-ci réalisent l'intérêt général.
Et l'intérêt général est de ne pas voir pour une majorité municipale exercer en son sein l'exercice d'une minorité de blocage.