Les gens efficaces ne compliquent pas les choses simples

Je l’appellerais Julien. Grâce à nos échanges, j’ai encore amélioré ma façon d’exercer le plus beau métier du monde. Le mien !

Julien a fait appel à moi pour comprendre son insatisfaction dans son emploi actuel. La comprendre pour mieux la dépasser. Le matériau, c’est lui qui l’a apporté : son histoire, ses doutes, ses peurs mais aussi ses envies. Tout ce qu’il ne s’autorise pas et tout ce qu’il n’ose pas s’avouer. Avec une grande honnêteté vis à vis de lui-même. Avec une furieuse envie de sortir de son impasse. Avec du cœur et du courage. Beaucoup de courage pour remettre en cause tous les acquis de sa position avantageuse de vice président. « J’ai 36 ans et je suis malheureux. J’ai tout ce dont on pourrait rêver : un salaire à 6 chiffres, une perspective prometteuse au sein de la maison mère, la reconnaissance de mes pairs. Mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Je n’ai pas envie de devenir un zombie à 40 ans. » Il cite Balzac et tout devient limpide : « Le temps est le seul capital des gens qui n’ont que leur intelligence pour fortune ».

« On apprend toujours de ses clients », m’avait assuré un consultant quand j’ai démarré mon activité. CQFD.

Qu’en pensez-vous ?