Pas de gros gros coup de cœur ce mois-ci malgré une pléiade de films visionnés. Et encore, c’est peanuts par rapport à ce qui va être parce que je serai bientôt propriétaire d’une magic card UGC.
Shame
De Steve McQueen / Synopsis
Sujet à une grande polémique et à de nombreuses critiques positives, ce film m’a laissé un goût amer en bouche. Certes, la performance de l’acteur principal, Michael Fassbender, est assez étonnante : son visage et la tension qu’il transmet illustre bien le combat qu’il livre à l’intérieur. Malgré tout, je n’ai pas aimé les images trash, trop nombreuses, qui auraient pu parfois être remplacées par des non-dits, pour transmettre le même malaise. J’ai par contre trouvé Carey Mulligan plutôt transparente dans cette histoire.
Une œuvre de qualité donc, mais que je n’ai pas du tout apprécié, me sentant souvent mal à l’aise au fond de mon fauteuil (mais n’était-ce pas là le but ?)
Verdict : à voir
A dangerous method
De David Cronenberg / Synopsis
Vraiment pas terrible, la seule chose que j’ai aimé c’est la transformation physique de Viggo Mortensen en Freud. Pas mal quand on veut connaître de façon ludique l’histoire de la psychologie à ses débuts. Sinon, ça n’a aucun intérêt : l’histoire tourne en rond, les acteurs surjouent (surtout Keira Knightley).
Verdict : passable
The Artist
De Michel Hazanavicius / Synopsis
J’ai profité de la re-sortie en salle pour aller voir le chef d’œuvre dont tout le monde parle et qui a remporté 5 oscars. Après un certain temps d’adaptation au muet (une vingtaine de minutes), le modèle séduit. Le jeu des acteurs prend toute son ampleur quand les paroles manquent et j’ai été séduite par les mimiques et la gestuelle de Bérénice Bejo à qui le noir et blanc sied à merveille. L’histoire quant à elle est plutôt un classique du genre donc rien de nouveau sous le soleil. J’avoue que c’est plus le format qui a retenu mon attention que le scénario.
Verdict : incontournable (ne serait-ce que pour le style du film)
La Taupe
De Tomas Alfredsong / Synopsis
C’est long, lent et compliqué mais ce n’est pas pour autant que c’est nul. J’ai bien aimé la trame, avec cette lenteur qui sert bien l’intrigue, les couleurs qui illustrent bien le contexte de la Guerre Froide, toute cette retenue caractéristique des anglais. Par contre, la trame est vraiment complexe. Preuve en est : je n’ai pas compris qui était la Taupe, et je ne suis pas la seule. Il faut de la patience et de l’attention, couplées je pense à une bonne dose de culture générale sur le sujet. Big up au jeu d’acteur de Gary Oldman, monstre sacré du cinéma.
Verdict : incontournable pour les fans d’espionnage