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Les victoires de la Télécaster

Publié le 09 mars 2012 par Legraoully @LeGraoullyOff

Les victoires de la TélécasterUne fois n’est pas coutume, cette semaine, il n’y aura pas de chronique musique. D’abord parce que j’ai pas envie et ensuite parce que comme c’est moi qui décide, je peux faire ce que je veux et que rien ne m’a excité cette semaine. On va quand même pas se retartiner les lauréats des victoires de la musique dont le seul interêt, cette année, était la présence de la pétillante Alessandra Sublet, la visiteuse régulière de mes rêves les plus fous. Le reste, les remerciements mielleux des nouveaux chanteurs déjà blasés par six mois de succès, l’oeil torve de Pascal Negre – dont le mauvais goût vestimentaire n’a d’égal que ses choix artistiques – faisant semblant de se réjouir qu’enfin le métier récompense Thiefaine …  alors que lui pensait bêtement qu’Hubert-Felix Thiéfaine était un philosophe martiniquais. On ne peut pas lui en vouloir, cet homme vend de la musique comme d’autres vendent du papier hygienique, ce qui explique qu’il produise toute cette musique de chiotte. Pascal Negre et David Guetta auront fait autant de mal à la musique que le pyjama en pilou-pilou à l’érection matinale.

Et puis je dois t’avouer cher lecteur – oui, t’as vu, non seulement je te tutoie mais tu es tellement peu nombreux, que je me permet de te mettre au singulier à l’inverse de ma cousine qui, elle se fait mettre au pluriel, mais ça c’est autre chose – donc je dois t’avouer mon ami, que j’ai consacré une bonne partie de ma semaine à me remettre du concert de Richie Kotzen à Esch la semaine dernière. En effet, je n’ai pas quitté ma telecaster, ni les albums de l’artiste Etasunien. Le peu de temps libre qui s’offrait à moi était occupé à réflechir sur les raisons qui font que de tels talents soient parfaitement inconnus du grand public et un peu aussi à butiner la charmante indonésienne, sosie officiel de Anggun, ramassée à la sortie du spectacle. Une fille délicieuse car muette, mais qui a compensé ses lacunes orales par un savoir faire manuel et une dévotion toute asiatique du meilleur aloi. La touche érable de ma guitare en est d’ailleurs jalouse à en crever. Mais rassure toi, je compte la mettre dehors d’ici peu. En effet, la journée de la femme ayant lieu cette semaine, je ne voudrais pas qu’elle pense que je l’herberge par pitié, parce qu’elle est sans papiers, orpheline et surtout du sexe dit faible. Alors dans un soucis d’égalité, je lui redonne l’entière liberté à laquelle toute femme a droit et la remet sur le trottoir, avec son sac à main, sa petite valise et son plan du Mettis 2013.

Maintenant qu’on est enfin débarassé de cette punaise de réfugiée vietnamienne, qui commencait à ouvrir mes placards, à vouloir prendre entre mes bras la place de ma guitare et dans mon lit celle de mon chien, on va enfin pouvoir revenir à notre cas de la semaine et se delecter du plaisir d’avoir pu voir l’un des meilleur musicien de rock de la planète. Je dis bien musicien car le bougre n’est pas que guitariste. Sur son dernier album, 24 Hours, il assure lui même tous les instruiments. C’est également un chanteur incroyable, avec une voix aux influences Motown et rock. Il y a du Stevie Wonder, du Hendrix dans sa musique.

Penchons nous quelques instants sur le parcours atypique de Mister Kotzen. Propulsé virtuose de la guitare avant ses vingt ans, une carrière de guitariste de hard rock semble toute tracée. C’est ainsi qu’il jouera avec le groupe Poison dans les années 90. Mais plutôt que de s’enfermer dans un style trop étroit pour lui, il élargit son champ d’action, enregistre sous son nom un album rock n’roll, funk, soul, intitulé Mother Head’s family reunion, dans lequel se trouve une reprise extraordinaire du tube planetaire des Four Tops: ‘reach out I’ll be there’ … ou ‘J’attendrai’, version Cloclo si tu préfères.

Suit une dizaine d’albums solos, quelques années avec le groupe Mr Big et nous voilà au dernier opus, ’24 Hours’, une petite merveille de groove.

Une fois n’est pas coutume pour reprendre l’expression qui ouvre ce fantastique article je vais tenter de mettre une vidéo pour illustrer mes propos. Mieux que mes modestes mots, la preuve par l’image semble s’imposer.

T’as juste à cliquer sur le lien ci dessous.

Voilà pis c’est tout.

 Richie Kotzen – What is


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