Daydream

Publié le 10 mars 2012 par Polyphrene

What a day for a day dream,What a day for a day dreamin' boy.And I'm lost in a day dream,Dreamin' ‘bout my bundle of joy.And even if time ain't really on my side,It's one of those days for taking a walk outside.I'm blowing the day to take a walk in the sun,And fall on my face in somebody's new mowed lawn.[…]
Voici une autre rêverie : non plus celle de “Wallace Collection”, parue en1969, mais celle du groupe “The Lovin’ Spoonful”, qui connut un succès immédiatet quasi constant de 1965 à 1968, avant de se disperser.C’est cette chanson qui inspira aux Beatles « Good Day, Sunshine ». La mélodie « décontractée » reste dans toutes les mémoires, avecla nostalgie d’une époque où l’insouciance paraissait judicieuse.Cette apologie du rêve éveillé serait considérée comme déplacée aujourd’huioù l’on préfère la « réalité virtuelle », dans laquelle certains sonttentés de se réfugier pour échapper à la réalité proprement dite, bien sombreet bien présente.La rêverie est pourtant un luxe suprême : confortablement allongé ausoleil, la peau caressée par une douce brise, se laisser aller dans undemi-sommeil, et rêver…Ah, j’allais oublier les cigales !Bercé, donc, par la gentille stridulence des cigales (pas trop fort,cependant, s’il vous plait), suivre sa pensée qui oscille entre passé et futur,projetant les moments heureux de jadis dans une éternité de bonheur tranquille.Cesser de poursuivre le temps dans sa course suicidaire.Vivre l’instant présent dans une quiétude fœtale.Rester prudemment à la périphérie du monde,Et se laisser, inexorablement, envahir d’amour universel.
Rêverie
Quel beau jour pour une rêverieQue beau jour pour un doux rêveurJe suis perdu en rêverieJe rêve à mon lot de bonheurEt même si le temps n’est pas de mon côtéC’est vraiment un jour pour sortir se baladerPour marcher au soleil, je prendrai ma journéeEt sur une pelouse fraîchement tondue m’allongerai
Je suis comme dans un beau rêveJe rêve depuis mon réveil ce matinJe suis la star de mon beau rêveCar c’est grâce à elle que je suis si bienEt bien que le temps soit franchement contre moiJe me moque éperdument des heures que je doisDemain, je paierai pour renâcler au boulotEntarté pour somnoler comme un gros crapaud
Tu peux être sûr que, si tu te sens bienTa rêverie peut durer jusqu’au petit matinEt fais bien attention demain au déjeunerCar tu pourrais rêver un millier d’années
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)