L'Italie voit rouge.
On est passe tout pres de la crise: mardi dernier, apres l'elimination du Milan AC en Ligue des Champions, on s'attendait tous a l'absence totale de representants transalpins dans la competition. Heureusement, la Roma s'est qualifiee, a la grande surprise des specialistes, au depend des Madrilenes. Ce soir, l'Inter de Mancini devra triompher par au moins deux buts d'ecarts pour arracher au mieux les prolongations face aux redoutables diables rouges de Liverpool. Mais cela semble bien compromis, et gagner par un petit but semble presque impensable tellement le vice champion d'Europe est impressionnant en ce moment. Des victoires, encore des victoires (cinq d'affilee). Pourtant lors du match aller, la defaite ne se dessina qu'en toute fin de rencontre avec ces deux buts. L'expulsion de Materazzi y etait sans doute pour beaucoup. Mais si l'elimination du leader inconteste de la Serie A venait a se confirmer, il se pourrait bien que beaucoup d'encre coule a ce sujet cote Italien. Les annees passent et se ressemblent pour l'Inter: une grosse equipe dominant outrageusement son championnat, ne parvient jamais a confirmer cette suprematie au niveau Europeen. Mais on n'en est pas encore la... il faut attendre ce soir. Outre Manche, la victoire des Red ne fait pas l'ombre d'un doute. Il y a toujours un fond de rivalite entre chaque grande nation du football. Honneur avant tout. Les Italiens avaient jusque la la meilleur equipe du monde: Le Milan AC. Mais cette annee, elimine de la competition par la jeunesse Wengerienne, les Rossoneri ne pourront pas masquer la suprematie des Anglais. L'annee derniere, au milieu de trois clubs provenant de la Premiere League, le Milan avait reussi a triompher et empecher un succes anglais. Maintenant, on ne voit pas qui pourra rivaliser avec les quatre encore en competition au stade des quarts de finale (soit la moitie des equipes encore en lice). Ne trouver que Rome parmi les , c'est assez genant pour une nation ou la culture footballistique est aussi importante. Etre au meme titre que les Turcs ou les Allemands, a l'est encore plus. Seul lot de consolation: la presence d'un seul club Espagnol, histoire de direon n'est pas tout seul dans cette situation. Mais les querelles entre groupes de supporters (ayant deja par deux fois entraine la mort), ainsi que celles entre clubs voisins, desservent au plus au point le football italien, il faudrait peut-etre songer a une treve en attendant de trouver une solution pour stopper cette grandissante domination Anglaise.