Paris n’a pas piqué du nez

Paris l’emporte à Dijon à la dernière minute sur une offrande de Menez à Gameiro et continue sa course en tête. Ce fût dur, surtout à cause de sa nonchalence naturelle, mais logique au final. Montpellier massacre Caen et reste au contact. Le duel se poursuit.

Plein de maîtrise et de justesse technique en 1ère période Paris s’est mis quasiment seul en difficulté en Bourgogne avec l’expulsion de Sissoko le meilleur, et de très loin, en 1ère période. Le malien a ratissé, orienté, calmé…impressionnant. Sans lui, Ancelotti a choisi de garder le pied sur le ballon en demandant un peu plus à Menez et Pastore ce qui jusqu’ici était la moindre des choses.

Paris a ouvert le score par Tiene sur un cadeau d’un Hoarau encore au combat mais un peu esseulé dès que Paris s’est retrouvé à 10. Avant cela, Menez et Pastore auraient pu ouvrir la marque dans les 25 premières minutes. Et Dijon ? Pas grand chose. Peu de combat, un Corgnier décevant avant la dernière demi-heure et un Jovial qui se bat mais à trouver des clients avec Alex (encore le meilleure derrière) et Sakho auteur d’un gros retour sur une faute de placement initiale en seconde période sur un simple dégagement du gardien.

Syndrôme Domenech

Battu sur coup de pied arrêté, le 8ème sur les 10 dernièrs buts encaissés, le PSG souffre d’un vrai complexe sur ces situations. Dès qu’il y a un coup franc à 40 mètres du but (d’ailleurs, Kakuta gagne 5 mètres qui change tout sur ce type de coup franc avant le corner décisif, et sous les yeux du 4ème arbitre), la défense redevient friable. Sirigu, franchement très bon, ne peut rien sur celui-ci mais semble comme accroché à sa ligne attendant qu’Hoarau, Alex ou Sakho sortent les ballons. L’italien doit s’imposer dans les airs.

Comme les Bleus de Domenech il y a quelques années, les buts s’enchaînent sur ces phases arrêtées. Rien de dramatique mais Paris doit faire mieux pour ne pas se mettre en difficulté surtout face à des équipes qui ne peuvent pas vraiment ses créer d’occasions contre lui. Caen sera dans cette configuration samedi prochain. Au train que mène Montpellier, même un nul à l’extérieur est un mauvais résultat.

Lech Makaay