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Théâtre National de Nice : programmation du 11 au 12 Mars 2008

Publié le 11 mars 2008 par Eparsa
  • La Femme d’avant
  • 11 > 12 mars
  • Salle Pierre Brasseur • Durée 1 h 30

Roland Schimmelpfennig • Texte français Bernard Chartreux et Eberhard Spreng • Mise en scène Claudia Stavisky • Avec Didier Sandre, Marie Bunel, Afra Waldhör, Agathe Molière, Sébastien Accart • Décor Christian Fenouillat • Lumière Franck Thévenon • Son Bernard Valléry • Vidéo Laurent Langlois • Assistante à la mise en scène Marjorie Evesque • Production Célestins - Théâtre de Lyon, Théâtre de la Madeleine • Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Au-delà de l'intrigue sulfureuse et d'une atmosphère saisissante, c'est la forme théâtrale qui donne à la pièce son originalité. Découpant l'action comme au cinéma, Roland Schimmelpfennig nous fait tournoyer dans le temps, changer de point de vue et vivre différentes perceptions d'une même situation. Les scènes courtes se succèdent, laissant les personnages en suspens. Imperturbable, l'insaisissable Romy place dans l'œil du cyclone son obsédante promesse d'amour. La haine et la vengeance font d’elle une Médée sans pitié. Cette pièce parle avec pertinence de la mémoire et de l’oubli, de l’emprise de l’amour et du pouvoir de l’habitude, où l’intensité et l’absolu du sentiment réussissent à faire basculer le credo de la sécurité et de l’ordre. Claudia Stavisky

LA PRESSE
Roland Schimmelpfennig s'empare de manière originale de la réalité, la tord, la malaxe et la redéploie pour le plateau. Dans La Femme d'avant, ce travail sur la représentation éclate et Claudia Stavisky s'en empare avec détermination. On croit à une petite comédie, bourgeoise mais originale. Mais on devrait faire plus attention à la forme. On devrait avoir peur. On se laisse berner. On est exactement dans la situation des habitants de la maison qui ne savent pas la folie de Romy, sa détermination sanglante. Didier Sandre est souverain qui laisse affleurer le trouble. Marie Bunel impose sa personnalité. La belle Afra Waldhör éblouit avant d'angoisser. Armelle Héliot, Le Figaro
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