C’est sur cette interrogation « Piau-Engaly, c’est fini ? » que Montagnes Magazine (1), dans son édition de mars 2012, a titré son article concernant le projet de station de ski qui nous occupe.
En voici la teneur.
« Après deux reports successifs de la commission UTN, le projet d’extension de la station pyrénéenne de Piau-Engaly (voir MM n°365) semble fortement compromis. Le 23 janvier, le nouveau Président de l’opérateur touristique espagnol Aramon, Manuel Guedea, pressenti comme principal financeur du projet, déclarait sur les ondes d’une radio espagnole « Nous n’avons pas l’intention d’entrer dans ce projet ».
Porté côté français par la commune d’Aragnouet, ce projet est très fortement contesté aussi bien au niveau local avec la mobilisation autour de l’association pour la Défense et la protection des vallées pyrénéennes de Saux et de la Gela (ADPSG), que par plusieurs associations nationales (Syndicat des guides et des accompagnateurs, Mountain Wilderness…) ou internationales (Ecologistas en Accion en Espagne).
L’ADPSG dénonce l’impact environnemental du projet et l’absence du principe de précaution dans un contexte économique incertain. Le 9 janvier, elle a remis sa pétition soutenue par plus de 14 000 signataires à la Ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet (2). L’association reste vigilante, craignant que le projet ne soit pas « mort et enterré ».
Article de Leïla Shahshahani, paru dans le dernier numéro de Montagnes Magazine (mars 2012, en vente actuellement)
Nous pensons effectivement qu’il convient de rester vigilant. Même si le groupe Aramon, par ses déclarations et sa situation économique préoccupante (Aramon espera peor resultado economico de los ultimos 5 años – El Periodico de Aragon – 14/03/2012) semble hors-course, il n’est pas exclu que des financements puissent être trouvés ailleurs.
(1) Montagnes Magazine avait déjà traité le sujet en avril 2011 en y consacrant 2 pages (le projet d’extension de Piau-Engaly inquiète la vallée d’Aure)
(2) Par l’intermédiaire du chef-adjoint de son cabinet, la ministre nous a fait parvenir une réponse que vous pouvez télécharger ci-après.
Réponse du cabinet de la ministre de l'Ecologie (67,1 KiB, 241 hits)