Je n’ai pas l’habitude de réagir dans l’instant, d’écrire sous la rage, mais la Société Française du Radiotéléphone m’y contraint. Une opératrice vient carrément de me raccrocher au nez quand je lui ai annoncé que l’assurance du téléphone portable continuait à être prélevé sur mon compte bien que les démarches de radiation aient été entreprises dans les règles il y a un mois. Lors de la prise d’information, SFR m’avait pourtant bien certifié que cela n’arriverait pas, qu’il ne fallait pas s’inquiéter…
Je suis furieux parce que ce genre de méthode se multiplient de partout. Quelques centimes par-ci, quelques euros par-là, pour rien, mais multiplié par quelques milliers de manœuvres analogues, les sommes gagnées de la sorte par ces mastodontes des affaires peuvent vite êtres conséquentes. Des exemples ? Une facturation de 1 à 2 euros d’appels établis à l’étranger alors que je n’y avais jamais mis les pieds. Mieux, je remarquais souvent une différence de 1 centime sur l’addition du montant hors taxe et la TVA pour donner ce que je payais. Multiplions ce centime par, disons 2 millions de factures de gogo comme moi, puis par 12 mois. Cela fait 240.000 euros par an, tout bénéfice, à l’oeil, ni vu ni connu, même du fisc !
Je chipote, bien sûr. Mais en face, ils savent bien que je ne vais pas secouer un quelconque médiateur ou les associations de consommateurs pour si peu. SFR, et toutes ces sociétés de la même eau ne le savent que trop. Prélever sans titre quelques euros comme cela sur un compte est un abus de droit, c’est un vol pur et simple, de l’escroquerie manifeste. Sans même parler de la politesse la plus élémentaire requise dans une relation client normale : au téléphone, j’ai été rejeté comme un malpropre. Je ne décolère pas.
Heureusement, ce fut l’ultime rapport que j’aurais eu avec ces voyous d’SFR. Ils ne me prendront plus rien car j’ai changé d’opérateur, celui qui permet de s’affranchir des tarifs usuraires nés d’arrangements permis par la «concurrence libre et non faussée». En attendant, je vais soigner les mots clefs du billet et faire la publicité qui s’impose à cette bande de salopards.
Cela ne mérite pas d’autres qualificatifs.