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Le service clients de Selecta rembourse… en timbres : WTF? pas si bête !

Publié le 14 mars 2012 par Youssef Rahoui

Distributeur_Selecta

Il y a deux semaines environ, j’attendais gare Saint Lazare à Paris le train qui devait me conduire en Normandie. Je n’avais pris le temps de déjeuner et, ayant un creu, je m’orientai vers un des nombreux distributeurs automatiques de nourriture.

Je jette mon dévolu sur un copieux paquet de M&M’s : j’insère une pièce de deux euros dans la fente, compose le numéro de l’article et… le paquet de bonbons tombe rien. Je réessaye plusieurs fois, vainement. Je presse le bouton remboursement : rien.

Là, je commence à m’énerver, d’autant que l’heure du départ du train approchait, quand j’aperçus sur la machine le numéro de téléphone (non surtaxé) du service clients.

Je le compose et je tombe aussitôt une personne. Je lui expose mon problème, elle me demande le numéro de la machine, que je lui donne, et sans autre forme de procès se propose de me rembourser et me demande pour cela mon adresse postale. Je la lui communique et la conversation prit fin.

Environ huit jours après, je reçois un courrier anonymisé. Je l’ouvre, et découvre cette lettre.

service-clients-selecta

Ma première réaction fut un subit accès de moutarde au nez, du genre de celui qu’on a quand on vous prend ouvertement pour un c… Puis, réflexion faite, je me suis dit que c’était une plutôt bonne idée.

Du côté de l’utilisateur, cela m’évite l’embarras de me déplacer à ma banque pour déposer un chèque de deux euros. Aussi, un timbre, cela sert toujours et si deux euros, ce n’est pas beaucoup, deux euros sur un carnet de timbres, ce n’est pas négligeable.

Du côté de Selecta, cela permet une considérable simplification administrative et comptable par comparaison au remboursement par chèque. Cela réduit aussi les risques de fraudes car il n’y a pas de manipulation d’argent.

Bref, une solution originale, astucieuse et, in fine, pertinente. Du coup, je me demande (mais peut-être cela existe-t-il déjà) s’il n’y a pas là une opportunité de business : proposer à des marques un catalogue de produits qu’elles achèteraient à bas prix et qu’elles utiliseraient en dédommagement de leurs clients.

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