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Inter-OM : Völler de poule

Publié le 14 mars 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

Inter-OM : Völler de poule

Dans la cassette OM les années champion, l’OM avait besoin d’être champion pour aller loin en Coupe d’Europe ?

Aussi fière d’exhiber les plaques rouges de son décolleté, Nathalie Ianneta n’a pas fait languir trop longtemps son réalisateur préféré : un chiffre, un seul, le 19. Dix-neuf ans après, l’OM est de nouveau en quarts de finale de C1. Ca valait bien des félicitations en duplex à André Ayew, sans carte de presse bien sûr, défaite à Ajaccio oblige.

Même sur Canal, le maquillage et les synthé ne redonnent aux gens qu’une première fraîcheur toute relative. La preuve, Papin était en sur le plateau pour analyser le match de TF1. A l’époque, Biétry n’avait même pas son numéro de portable. Eh non. France football valait 12 francs et ne sortait qu’une fois par semaine avec un sujet sur Bocandé de temps en temps. Sauzée, lui, mettait des triplés, si les fractures comptaient Diawara serait le successeur. Chaque époque mérite son leader. Cette année, enfin hier, il est venu du banc : Brandao qui remplace Valbuena et Rémy, et derrière Mandanda se charge des passes : avec ça on peut voyager. C’est huilé comme une attaque Völler-Boksic avec Ferreri sur le banc. C’est beau comme à l’époque : contrôle du dos, reprise en plein milieu. Peut-être que Boksic aurait choisi la poitrine et fait exprès, chacun ses spécialités.

Produit Boksic

Le retour du grand OM, celui dont tout le monde rêve, ce n’est pas tellement d’avoir deux fils Pelé. C’est qu’on reconnaît bien l’équipe de 93, capable de transposer en Coupe d’Europe son niveau de Division 1. Et ça marche. Deschamps est toujours là bien sûr. Il n’est pas le seul à avoir vingt ans de plus et à mériter le costard et une place de choix sur le banc : Diarra, Diawara, Cheyrou et pour les quarts Bracigliano. L’épine dorsale des grands OM a toujours fait froid dans le dos, l’axe Mandanda-Diawara-Mbia-Valbuena-Rémy ressemble bien à Barthez-Boli-Desailly-Boksic-Völler.

Il y a aussi les petits jeunes qui ont une avenir international tout tracé : Marquet en 93, Morel, Amalfitano, Nkoulou, Azpilicueta, Gignac, Kaboré, Fanni, Jordan Ayew cette année. Si les petits cochons ne les mangent pas ceux-là, on ne sait pas jusqu’où ils iront. Et dans une compétition autrement relevée : Nicosie pourrait se dresser sur la route de l’Olympe en quarts. C’est vrai qu’à l’époque, y avait pas Lyon.

Pendant ce temps-là, le Bayern n’en a mis que sept. C’est en huitièmes que la compétition commence vraiment.


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