Les derniers sondages sont tombés comme un couperet, Eva Joly serait créditée d’un malheureux petit 1% au premier tour, soit à peine plus que Christine Boutin ou que notre flamboyant Dominique d’État de Villepin de la République qui galope encore après les signatures à l’heure qu’il est.
Scandaleux ! Honteux ! Incompréhensible !
Comment est-il possible d’obtenir en retour une telle ingratitude de la population polluante ?
Ah, on me dit qu’en fait l’écologie politique et son diktat ça n’attire pas le chaland quand il n’a plus le confort voire le luxe de se préoccuper de ce qui va peut-être se passer dans 80 ans pour la planète – sous réserve que les prédictions, les prophéties, les prévisions soient pertinentes – en s’imposant de lourdes contraintes dès aujourd’hui dont le coût social et l’inefficacité commencent à se voir un peu trop.
À la décharge d’Eva Joly, ce ne sont pas simplement son accent, ses lunettes rouges, ses provocations manquées, et ses postures de tyrannette qui rebutent le plus le votant lambda et un peu bêta. Ce serait trop facile pour expliquer l’échec retentissant qu’elle devrait visiblement subir dans son entêtement électoral pathétique.
Chez les écologistes, tout comme Eva Joly, il y a des sacs pleins de graines et de semences aux effets contaminants bien pire que ceux supposés pour les OGM. Des Hulot, des Duflot, des Mamère, des Bové et j’en passe qui polluent depuis des années toute compréhension simple de la nature, de l’environnement et de la place de l’Homme en utilisant le terrorisme intellectuel, l’approximation scientifique, le chantage hystérique, et la culpabilisation outrancière.
La nature a horreur du vide, pas étonnant qu’avec de tels épouvantails, les Verts fassent fuir les corps bios.