Vivre au Paradis

  J'ai assisté hier à la projection du film "référent" de Bourlem Guerdjou, Vivre au Paradis, à la Cité Nationale de l'histoire de l'immigration, Porte Dorée.  Une projection qui inaugurait la programmation de la Cité Nationale autour de l'exposition " Vies d'exil, les algériens en France pendant la guerre d'Algérie ( 1954 - 1962 ). Auparavant Bourlem Guerdjou recevait les insignes de Chevalier de l'ordre national des Arts et des Lettres de la main de l'ex Ministre de la Culture: J. Toubon, Président du Conseil d'Orientation de l'établissement public du Palais de la Porte Dorée. Cérémonie d'hommage chargée d'émotion en présence des soutiens et des amis du réalisateur. A cet effet la ville de Fontenay était bien représentée et j'ai au nom de notre municipalité, dans un entretien cordial et chaleureux, félicité le récipiendaire et lui ait affirmé qu'il serait toujours bien reçu dans notre ville où son passage, son travail a laissé l'empreinte d'un grand souvenir. Car il faut rappeler la clairvoyance de notre politique culturelle qui a su en 2011 accorder à Bourlem Guerdjou la possibilité d'investir l’espace Inter-Générationnel des Larris, tous les mercredis après midi, pour un atelier de direction d’acteurs destiné aux fontenaysiens de tous âges et cela en collaboration avec l’association Va Sano. Une restitution de ces ateliers en première partie de Vivre au Paradis a eu lieu le 8 novembre 2011 au Kosmos avec il me souvient un léger accroc relaté sur ce blog en son temps. Hier aucun accroc et surtout la constance d'une émotion qui m'a donné une rage contre cette France des "ratonnades", du racisme ordinaire et de l'exploitation honteuse d'une main d'oeuvre à bon marché! Aujourd'hui nous voyons refleurir ici et là des baraquements brinquebalants, agglomérat de matériaux usagers, le long de nos autoroutes ou en des zones détraquées de notre environnement industriel qui nous jette en pleine figure les bidonvilles de Nanterre, Champigny,....