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Pour Angye Gaona, encore et toujours
Ne voient rien de ce qui palpite sous la candeur des mots
Ne savent rien de ce qui bat au cœur enthousiaste des foules
Foules qui se pressent en peuples résolus
Sur places et parvis aux lèvres la soif de liberté
*
N’ont d’autres réponses que misérables bassesses
Accusations mensongères mots de haine en leurs becs
Haleines nauséabondes d’être si repus aux salons de tristes Etats
Toi tu ne sais que marcher et écrire
Parfois ton œil échafaude quelques images précises
De ce monde offert à tes couleurs de poèmes
Mais voilà que trop pour eux est ton chant
Ta voix qui dénonce narcotrafics et pétrodollars
Sombres manœuvres et basses mafias
Dès lors ne savent que salir et cracher
Sur ton bonheur d’être vivante encore
Penchée sur enfant de doux avenir
*
Ne serions-nous pas un peu tous colombiens
En étant colombes d’un temps à venir
Qui saurait se passer de tristes capitaines
D’industries aveuglées aux bourses mortifères
Nous le sommes à accepter
Que prison soit ton ultime demeure
Et barreaux les lignes pour tes poèmes
Nous le serons à plume perdue
Si page restait blanche comme nuits d’insomnies
Manosque, 15 janvier 2012
Ce texte revu et corrigé, joint à celui déjà publié ici précédemment et à un autre à paraître ici ultérieurement a fait l’objet d’une pulblication ici : http://fr.calameo.com/read/000148676bcce23865e61
© Xavier Lainé, janvier 2012
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