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Etat chronique de poésie 1491

Publié le 16 mars 2012 par Xavierlaine081

Etat chronique de poésie 1491

1491

Pour Angye Gaona, encore et toujours

Ne voient rien de ce qui palpite sous la candeur des mots

Ne savent rien de ce qui bat au cœur enthousiaste des foules

Foules qui se pressent en peuples résolus

Sur places et parvis aux lèvres la soif de liberté

*

N’ont d’autres réponses que misérables bassesses

Accusations mensongères mots de haine en leurs becs

Haleines nauséabondes d’être si repus aux salons de tristes Etats

Toi tu ne sais que marcher et écrire

Parfois ton œil échafaude quelques images précises

De ce monde offert à tes couleurs de poèmes

Mais voilà que trop pour eux est ton chant

Ta voix qui dénonce narcotrafics et pétrodollars

Sombres manœuvres et basses mafias

Dès lors ne savent que salir et cracher

Sur ton bonheur d’être vivante encore

Penchée sur enfant de doux avenir

*

Ne serions-nous pas un peu tous colombiens

En étant colombes d’un temps à venir

Qui saurait se passer de tristes capitaines

D’industries aveuglées aux bourses mortifères

Nous le sommes à accepter

Que prison soit ton ultime demeure

Et barreaux les lignes pour tes poèmes

Nous le serons à plume perdue

Si page restait blanche comme nuits d’insomnies

Manosque, 15 janvier 2012

Ce texte revu et corrigé, joint à celui déjà publié ici précédemment et à un autre à paraître ici ultérieurement a fait l’objet d’une pulblication ici : http://fr.calameo.com/read/000148676bcce23865e61

© Xavier Lainé, janvier 2012

©CopyrightDepot.co 00045567

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