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« Le réalisateur, c’est moi ! »

Publié le 16 mars 2012 par Lg_blog_fr

L’oscar du meilleur film étranger en 1976 pour son film « La Victoire en chantant » était l’invité de la dernière Master Class organisée par le Forum des Images. Conversation entre Jean-Jacques Annaud et Pascal Mérigeau.


La Master class de Jean-Jacques Annaud par forumdesimages

« Votre dernier film est… un échec. Comment le vit-on ? ». Pour cette entrée en matière, pas de pincettes pour Pascal Mérigeau. Pas de heurts, non plus, du côté de Jean-Jacques Annaud. « Globalement, tous mes films ont connu un échec ». L’Ours ? Un succès en France, un échec en Suède, un triomphe en Finlande. « Le Nom de la Rose ? », boudé par les distributeurs italiens, plébiscités par les cinéphiles italiens. Le succès commercial d’un film ? L’obsession du marketing, l’indifférence du réalisateur. « Si on commence à ne penser qu’à ça, on n’est plus réalisateur, mais marchand… », souligne le réalisateur qui a fait des films « contre-marché » sa marque de fabrique. « De toute façon, on ne peut pas juger d’un film dans l’immédiateté. On ne sait pas tout de suite pourquoi les gens sont venus ».

Le film publicitaire, sa première expérience

Ce qui est immédiat avec Jean-Jacques Annaud ? Sa vocation, celle qui fait courir sa mère dans les librairies pour ramener à son fils, de 8 ans, un livre sur « Comment faire pour devenir réalisateur ». Son envie de gagner sa vie en réalisant des films, qui lui fait demander au directeur de l’IDHEC d’intégrer directement la 3e année. Son passage à la réalisation. « Pour faire mon mémoire de film de dernière année, j’ai obtenu un poste d’assistance, à 19 ans, sur un film publicitaire qui devait vanter les auto-écoles », se souvient Jean-Jacques Annaud. « En voulant empêcher à un homme d’entrer sur le plateau, comme je le devais, j’apprends qu’il s’agit de Jean Mineur. Peu de temps après, il m’appelle et me demande si je suis libre le lendemain. Je lui dit, oui. Et la semaine prochaine ? Je lui dit, oui. C’était pour réaliser mon premier film ».

Depuis, le réalisateur français a enchaîné : La Victoire en chantant en 1976 Coup de tête en 1976, La Guerre du feu en 1979, Le Nom de la Rose en 1986, L’Ours en 1988, L’Amant en 1992, Sept ans au Tibet en 1997, Stalingrad en 2001, Deux frères en 2004, Sa Majesté Minor en 2007 et Or Noir en 2011… Et pour chacun, l’anecdote d’une rencontre, le goût d’expérimenter, l’envie d’aller jusqu’au bout pour porter un projet, pour obtenir la réalisation.  Le tout, contre vents et critiques.  A découvrir, en vidéo.

Prochaine Master Class, aura lieu le 26 avril avec Bertrand Blier (Le bruit des glaçons, Combien tu m’aimes, Les Valseuses, Buffet froid..)


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