Le Parti Socialiste ne parvient décidément pas à sortir de ses affaires, avec la levée de l’immunité parlementaire des sénateurs Jean-Noël Guérini (PS, Bouches-du-Rhône) et Robert Navarro (ex-PS, Hérault), tous deux mis en cause par la justice. Le bureau du Sénat, son organe de direction, a levé l’immunité de ces deux sénateurs hier.
Jean-Noël Guérini a été mis en examen le 8 septembre dans une affaire de marchés publics pour trafic d’influence, prise illégale d’intérêt et association de malfaiteurs dans un dossier impliquant son frère Alexandre, patron de décharges.
Robert Navarro a été poursuivi après la découverte de factures de la fédération à son profit personnel (voyages d’agrément, séjours dans des hôtels de luxe, locations de limousines, dépenses s’élevant à 50 000 euros pour des repas pris entre 2005 et 2010 dans un restaurant-pizzeria tenu par un de ses amis, etc.). Soutien de François Hollande, il a intégré son équipe de campagne en août 2011. Le PS national avait porté plainte pour malversations et abus de confiance contre Robert Navarro début 2011.
Selon François Hollande, interrogé hier soir sur France 2 sur la question, « la justice doit aller jusqu’au bout ». La levée de l’immunité parlementaire des deux élus remet sur le devant de la scène les nombreuses affaires qui fragilisent le PS, dans le Nord (Rose Mafia de l’ancien élu PS Gérard Dalongeville) ou le Sud.
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Contrepoints a déjà parlé de ces affaires, lire le reste de nos articles sur Jean-Noël Guérini et Robert Navarro
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