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Quand Sarkozy se lâche, ou les citations de la semaine d'un homme instable

Publié le 18 mars 2012 par Juan
J'avais d'abord cru à un dérapage ponctuel, le signe d'un énervement après une mauvaise semaine. Lundi dernier sur TF1, dès les premières minutes de l'émission, Nicolas Sarkozy dérapa contre Laurence Ferrari en la qualifiant de porte-parole de Kadhafi.
Mais ce n'était que le début d'une étrange semaine. Plus quelques micro-sondages lui donnait quelque avance de premier tour, plus l'homme glissait d'outrance en outrance. Le stress d'une campagne révèle les caractères. Je suis ravi, je ne m'étais pas trompé depuis le 6 mai 2007. Nicolas Sarkozy reste fidèle à lui-même. Instable et agité.
Voici donc les citations d'une semaine terrifiante qui, mises bout à bout, nous décrivent un personnage hors sol, instable et cynique.

Lundi 12 mars, à Laurence Ferrari qui l'interrogeait sur le financement de sa campagne par le clan Kadhafi: « J'suis désolé pour vous que vous soyez porte-parole de Kadhafi ! ».
Mardi 13 mars, à propos de la fermeture de Fessenheim: « C'est une idée folle de vouloir remettre en cause ce qui faisait consensus parce qu'on a signé un papier avec ce qu'il faut bien appeler une forme de secte »
Jeudi 15 mars, à un journaliste: « Qu'est-ce que ce que vous voulez que j'ai à foutre de ce que vous me dites ? ».
Jeudi 15 mars, « Je dis aux vrais salariés de Florange, ceux qui travaillent, que je suis à leur disposition. »
Vendredi 16 mars, sur CANAL+, à propos d'un extrait du Zapping: « Entre l'agité de la CGT et l'accro au sexe, on fait de la publicité à ce qu'il y a de plus extrémiste. La vraie vie, ce n'est pas ça » »
Vendredi 16 mars, toujours sur CANAL+: « Avec Jean-Marie Le Pen, dont je ne partage aucune des idées, il y avait une histoire, une perspective, une culture ».
Samedi 17 mars, à Lyon. « On ne respecte pas les Français quand pour esquiver le débat on dit tous les jours le contraire de ce qu'on a dit la veille.»


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