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Pourquoi parle-t-on des Guides Michelin et Fooding, et pas des autres?

Publié le 18 mars 2012 par Chrisos

C’est vrai ça, tous les ans, des petits « malins » (François Simon, Stéphane Riss et d’autres) se prennent au jeu des pronostics, avec des méthodologies et des sources encore plus obscures que les critères du Michelin lui-même. Fuites savamment orchestrées? Ensuite, un grand nombre de bloggueurs et journalistes se sentent obligés de donner leurs avis et souvent expliquer que le Michelin est dépassé, ne sert à rien, à la traine, d’une autre époque… Ce qui n’empêche pas ces détracteurs de publier le classement intégral : ce serait dommage de se priver de trafic à si bon compte.

Pour le Fooding, il y a également beaucoup de bruit. Ils ne font pas l’unanimité contre eux, au contraire, ils ont plein de zélateurs et de fans dévoués pour relayer l’information. Et, de temps en temps, j’ai l’impression qu’ils (très habiles en communication) provoquent volontairement des polémiques (ex : le Dauphin, fin 2011) pour entretenir le buzz.

Si l’on parle de ces deux guides, forcément imparfaits, mais pas si mal que ça, c’est parce que ces deux là sont les seuls à compter en France.

Par analogie, si l’on ne parle presque pas du Pudlo, du Lebey, du Gault & Millau, de Champérard, d’Omnivore et des World’s 50 Best Restaurants, c’est parce que, justement : ces guides ne servent pas à grand chose, et que tout le monde s’en fout, parce que pas grand monde ne le lit… De modestes tentatives d’explications!

  • Le Lebey n’est pas mal, mais on peut se contenter d’un acheter un tous les 3-4 ans. Leur guide en ligne est payant ; ils sont discrets et ont autant de charisme qu’un poisson rouge! Lebey n’est plus derrière le Lebey, mais il n’y a pas eu de grands bouleversements, à part, enfin, une petite présence web. Je vous laisse regarder les adresses proposées autour de la Gare de l’Est (Ma Sa et le Safran, respectivement dans le 17e et le 18e), pour vous apercevoir qu’il y a encore du progrès à attendre!
    Disclaimer : j’ai acheté quelques Lebey, le dernier il y a plus de 4 ans.
  • Pudlo aime tout dans son guide, son blog est plus intéressant, puisqu’il est gratuit, qu’il y a des images, et que, de temps, en temps, il se lâche (énorme moment avec Périco Légasse au Tarmac).
    Disclaimer : j’ai acheté un ou deux Pudlo avant 2005.
  • Gault & Millau : les cousins de LaFourchette. Un nom qui ne veut plus rien dire puisque les deux fondateurs n’ont plus rien à voir la dedans. C’est bien d’avoir une éthique, mais, la Nouvelle Cuisine, c’est plus vieux que moi. Le G&M n’a pas apporté grand chose à la gastronomie française depuis bien longtemps. Et une « sélection » de 5000 hôtels et restaurants sur toute la France, c’est trop!
    Disclaimer : jamais acheté leurs guides, ni leurs magazines.
  • Omnivore : si je vous dis qu’il y a Andrea Petrini (que François Simon n’aime pas, et l’autre lui rend bien), Sébastien Demorand et Bruno Verjus dans ce truc, ça vous suffit? La SARL Omnivore a été radiée très récemment! Délocalisation?
    Disclaimer : jamais acheté leurs salades, ni participé à leurs mascarades.
  • World’s Best 50 Restaurants : pas vraiment un guide, plus le résultat d’un sondage, auprès d’une petite communauté d’ « experts » con-sanguins et auto-sélectionnés (chefs, critiques, restaurateurs, foudeux), bref, aussi intéressant qu’un micro-trottoir dans un JT.
    Disclaimer : je parcours quand même leur classement une fois par an.
  • Champérard : si je vous dis qu’Alain Bauer, « professeur de criminologie » et Franc-Maçon est derrière ce guide, ça vous suffit?
    Disclaimer : je n’ai jamais touché à ça!
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Rédigé par chrisos


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