Je me présente : Moral à plat (Partie 2)

Moral à plat

Coucou me revoilà, Moral à plat (Moralapla).

Après l’article précédent, j’avais encore des choses à vous dire.

D’abord, je me félicite de vous forger dès l’enfance, pendant des années, pensées sombres et croyances toxiques.

Et de les compléter par des comportements négatifs.

A l’âge adulte, après un tel bombardement, la plupart d’entre vous alimente de multiples peurs.

Et reproduit ce schéma sur ses enfants… bien joué moral à plat.

Difficile pour vous d’avoir confiance et bon moral… bien sûr… eh eh eh…  je veille au grain.

Par exemple, vous pensez qu’oser n’est pas pour vous, que vous risquez l’échec en vous lançant.

Je vous joue donc ma petite musique « N’essaye pas ; ça ne marchera pas ; tu vas te planter » et vous y êtes sensibles.

Aaaah  chers amis… si vous saviez combien vous ratez de trucs, de délicieux moments, combien vous vous faites d‘inutiles soucis, bref, combien vous pourriez vivre heureux… SANS MOI… mais bon, silence, sinon mes affaires pourraient en pâtir.

Heureusement, personne ne vous l’a jamais dit, ou si peu, vous êtes bien trop « accro »  pour vous en rendre compte, vous persistez donc et me faites grandir en vous.

Merci, je jubile.

Vous allez bien ?

C’est que je n’ai pas fait mon boulot !
Je rectifie aussitôt le tir en vous soufflant des trucs du genre «  Ça va mais ça ne durera pas; je ne le mérite pas ;  je n’ai jamais de chance » etc.

Vous allez moins bien ?

Là, j’ai bien travaillé.
Et j’enfonce le clou : « C’est mon destin ; je suis mauvais ; rien ne marche jamais pour moi; les autres y arrivent mais pas moi » etc.

Génial, reconnaissez-le, moi, moral à plat, je suis tous terrains, tous pays, tous moments, tous sujets, génial, je vous dis.

Je suis mille fois plus puissant que le plus puissant des chefs d’état.
Bien plus redoutable que la plus redoutable des armées car je vous sape le moral.
A-t-on déjà vu une armée démoralisée triompher ?

Laissez-moi vous faire une confidence.

Le nirvana pour moi, c’est quand vous critiquez les autres, quand vous cherchez des coupables à votre insatisfaction, à votre absence de bien-être.

Je me régale quand vous faites porter le chapeau à la terre entière, de votre voisin jusqu’à la reine d’Angleterre (qui s’y connaît en chapeaux).

Il n’y a qu’au soir de votre vie où j’ai un petit coup de moins bien.

C’est là que vous réalisez que je vous ai gâché votre existence.

Combien  de catastrophes annoncées qui ne se sont jamais produites ?

Combien de projets abandonnés à cause de mes « Ce n’est pas pour toi ; tu n’y arriveras pas ; tu n’as aucune chance » ?

Combien de moments perdus à vous tracasser, vous tourmenter, quand la sérénité eût été de mise ?

Mon image à vos yeux pâlit.

Certes, je retrouve des couleurs quand vous mettez en route la machine à regrets: « J’aurais dû faire ci ; pourquoi ai-je fait ça; si j’avais su » etc.

Mais je déchante lorsque vous ouvrez les yeux et comprenez que les regrets sont vains, que le passé est révolu.

Et que je n’ai fait que vous empêcher de vivre heureux.

Votre prise de conscience est tardive mais décisive.

C’est là que je m’incline, que je baisse définitivement pavillon, car vous venez de comprendre l’essentiel et révéler ma seule faiblesse :

Moi, moral à plat, je ne peux me passer de vous.

Mais vous pouvez vous passer de moi !

voir :http://moralotop.com/2012/03/06/je-me-presente-moral-a-plat-1/

Moralotop : Plus belle ma vie !

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